Angus Martyn
› à brighton depuis le : 29/08/2014
› textos envoyés : 32
› avatar : underco
› crédits : (c)Goldness
› pseudo : underco
 |  Sujet: + i'll worship like a dog at the shrine of your lies Ven 29 Aoû - 22:34 | |
| Angus Martyn ft. harvey newton haydon // crédit@tumblr. i'll tell you my sins and you can sharpen your knife  ✰✰✰
âge vingt-sept ans. date/lieu de naissance Dublin, un cinq septembre. job ou études musicien en devenir (incertain, le devenir). statut célibataire. orientation sexuelle hétérosexuel. caractère sarcastique - rêveur - créatif - débrouillard - téméraire - insouciant - corrosif - attachant. groupe la tête hors de l'eau. célébrité Harvey Newton Haydon. + Il est le dernier d’une famille de trois. Il ne s’est jamais franchement entendu avec son frère, n’est pas franchement complice avec sa sœur. Sa mère le révulse, seul son père et lui étaient proches. Ce dernier est décédé il y a dix ans. Depuis, chacun à pris sa route : sa mère est restée quelques temps à Dublin avant de déménager avec son frère à Galway. Sa sœur est encore en ville, mais s’il est content de la croiser une fois de temps en temps, ils n’en sont pas à s’appeler tout les quatre matins pour parler de la pluie et du beau temps. Elle est mariée, semble heureuse, tant mieux. Ça lui suffit.
+ Il est autodidacte. Son père lui a appris à se servir de ses mains ; autant avec une clé à molette qu’une guitare. Il lui a transmit sa passion pour la musique, le rock des années 80 et ces bons vieux rythm'n blues. Les choses pour Angus sont virales ; la musique, il l’apprend à l’oreille, passe des heures à se perfectionner sur un instrument, dors rarement la nuit de peur de louper quelque chose. Pour payer ses intrus et ses factures, il utilise la partie clé à molette. Il se trouve quelques petits boulots, jamais rien de très stables, mais ça lui rapporte assez pour survivre et s’adonner à sa passion. Il n’a pas été à la fac, ne compte pas reprendre ses études ; il se forge sa culture aux grés des nuits.
+ Malgré sous apparente stature de mec un brin musclé avec des tatouages un peu partout, sa mâchoire carrée et sa difficulté à sourire, Angus n’est pas un violent. Bien au contraire, il est du genre pacifiste, de celui qui préfère offrir une bière plutôt qu’un pain. Pour autant, il a déjà été impliqué dans quelques bars fights, l’un des tatouages de son bras gauche cache d’ailleurs une cicatrice laissée par un couteau. Mais il faut le pousser, sachez le.
+ En somme, il n’est pas plus intéressant que la moyenne. Il n’a pas connu de mort ou de départ tragique pendant sa jeunesse, n’a jamais vécu un amour transcendant pour lequel il aurait donné sa vie. Il n’est pas un petit génie, il est doué, certes, mais c’est une question de mesure, et de travail. Il a du talent, aussi, mais encore une fois, c’est une question de. Ne cherchez pas en lui quoi que ce soit d’exceptionnel. Il ne l’est pas. Ou bien son manque d’originalité le pousse à le devenir ? Allez savoir. En attendant, il vient de débarquer en ville. Et il compte bien la trouver, pour reprendre le cours de sa vie.
✰ il était une fois + J’ai toujours détesté ses courbes. Elles étaient celle d’une femme s’accrochant vainement à une beauté qui fut, mais que quelques naissances avaient bafoué. Trois, pour être précis. Moi, le dernier. Eoin le premier. Siobhan entre nous. C’est à prendre par ordre de préférence ; à croire que son amour se comptait au nombre des années passées à ses côtés. Lui était un homme foncièrement bon. Loin d’être un intellectuel, il avait les mains rugueuses, crasseuses le plus souvent, si bien que j’ai toujours trouvé dérangeant le fait qu’elle le laisse les poser sur ses robes blanches. Bref. Nous étions cette famille atypique de Crumlin, dans le Sud de Dublin. Vous voyez, les jolies petites maisons qui bordent la Liffey et où il fait bon vivre ? Mon père réparait leurs chiottes, pendant que ma mère les admirait. Elle les aurait bouffé, si elle avait pu. Elle ne pouvait pas. Clairement, elle s’offrait un train de vie qu’il avait du mal à suivre, sans jamais broncher. Parce qu’il l’aimait, cette fille mère qu’il avait rencontré alors qu’elle avait déjà un môme sur les bras, celle que tous avaient abandonné, et qui l’a fait se sentir spécial, pendant quelques mois. Il lui a promis la lune, elle lui a fait un gosse, histoire d’être sûre de le garder. Il l’a épousé, s’est mis à bosser comme un dingue, elle est tombée enceinte, ultime fois. Ma vie n’a jamais été plus simple que ça. Un homme vénérant sa femme et ses enfants, fussent-ils d’un autre ou de lui, une femme idolâtrant son aîné, façonnant sa cadette et tolérant son dernier. Qu’elle aille se faire foutre, avec ses robes trop ajustées sur des escarpins indécents. « T’es doué kiddo. Ça, y a pas à dire. » je lui piquais son banjo dès qu’il avait le dos tourné. Il n’était pas de ceux qui parlaient beaucoup ; mais la musique, ça, c’était quelque chose qu’on comprenait tout les deux. Un sujet inépuisable. A nous. Même jusqu’à sa mort, il y a dix ans, ses doigts continuaient à glisser sur les cordes comme s’il leur faisait l’amour, sensuellement, et avec passion. C’était notre truc à nous. Ça l’est toujours. Ma mère aura beau continuer à débarquer dans mes bars pour clamer que son ptit garçon est un dieu de la musique, elle n’y touchera pas. Eoin et ses costumes à mille euros auront beau nous regarder de haut, ma guitare et moi, jamais il n’y touchera. Seule Siobhan, semble réussir à comprendre. Pas qu’elle s’y intéresse, mais elle comprend. C’est la seule chose qui me reste de lui. La meilleure, chose. J’aurais beau détester ses courbes, elles m’ont permis de toucher celles de ma première guitare, d’effleurer mon rêve, et de tracer ma route. Pas cohérent, tout ça ? Je viens d’une famille de merde, et c’est la seule bonne chose qui m’en reste. C’est plus clair, comme ça ? Bon. Passons.
+ Elle m’a subjugué, avant même que je la vois. Quelque chose dans cette nuit restera spéciale. Electricité dans l’air. J’étais à la basse, ce soir là – depuis quelques années, j’avais étendu le champ de mes possibilités. Basse, guitare, piano, un peu de saxo aussi, appris par un vieux bluesman avant qu’il ne se fasse renverser par une voiture dans un coin dans la ville. Toujours est-il que. J’avais accepté de remplacer une de mes amies dans ce groupe miteux qu’elle s’entêtait à entretenir. Une soirée, pas plus, passée à jouer trois notes de manière beaucoup trop répétitive pour que ce soit considéré comme de la musique avec en guise de chanteur un beau gosse bodybuildé tout droit sorti d’un bac à friteuse. Vous voyez le genre. On en était à la moitié du concert lorsque je l’ai vu pour la première fois. Elle était assise au bar, je demandais une bière, elle me conseillait de sourire un peu plus. J’avais eu envie de lui dire d’aller simplement se faire foutre, si elle était venu pour de la vraie musique pour trouver ce merdier et décidé de rester, elle ne valait pas un brin de considération de ma part. Puis, j’ai posé les yeux sur elle. Même dans l’obscurité, elle était belle. Pas de ces beautés parfaites, pas de ces figures à la Leonard de Vinci. Singulière. J’ai a peine du répondre deux mots avant de retourner sur scène. J’allais jouer pour elle. Si je devais continuer trois quatre d’heure avec ces trois notes à la con et ce chanteur à l’eau de Cologne trop prononcée, autant que j’en retire quelque chose. Mon regard n’a plus quitté le sien. J’ai eu peur, l’espace de quelques secondes, qu’elle ne quitte cette place – et ma vie – aussi vite qu’elle n’était rentrée. Mais nous avions fini la soirée à parler musique sur un coin de comptoir, avant de se faire virer du bar au levé du soleil. Et quoi ? La laisser là, partir, pour ne plus se retourner ? Impossible. Elle n’avait pas franchement d’endroit où aller, j’en avais un tout trouvé. Un peu bancal, à mi chemin entre un appartement, un squatte, et une salle de répétition, mon sanctuaire n’a pas semblé lui faire peur. Elle s’est endormi sur mon lit alors que les mots lui brûlaient encore les lèvres. Je n’ai personnellement pas réussi à me remettre d’elle, dont je ne connaissais que le prénom. Bethzy. Son accent me disait qu’elle n’était pas d’ici ; Londres, peut-être ? Brighton, je l’apprendrais plus tard. Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’elle cherchait. Moi non plus, d’ailleurs. Elle est restée. Quand je suis rentrée après une tentative ridicule de m’oxygéner l’esprit, elle était là, dans ma chemise, les cheveux mouillés. Avant même que je lui propose un café, mes mains trouvaient ses hanches, les lèvres les siennes, avidement. Elle déclenchait en moi quelque chose d’irrationnel. J’aimais sa peau ; la douceur de celle-ci sous mes doigts. Son corps entier, contemplé pendant des heures, chaque grain de beauté – quelle beauté. J’aimais nos nuits, j’aimais nos jours, j’aimais la pudeur de nos conversations, la vivacité de nos désaccords, la simplicité de la situation. Je n’ai pas compris son départ. Ne le comprend toujours pas.
+ « Gus, fais pas chier : soit tu te concentres, soit on arrête. » Shyrel, son micro férocement en main, me jetait un regard noir. Depuis son départ, quelque chose avait changé. Cette fille, je l’avais dans la peau. Du moins… c’est l’incompréhension, qui domine. Qu’elle s’en aille, d’accord. Je n’ai jamais attendu d’elle qu’elle reste. Mais comme ça, du jour au lendemain. J’avais encore son corps contre le mien quelques heures plus tôt, et au réveil, le drap froid, et cette immuable sensation de manque. Inexplicable. « J’arrive pas à me l’enlever de la tête, d’accord ? J’y arrive pas. » la chanteuse soupira longuement, avant de quitter sa plateforme pour venir me rejoindre sur mon canapé. Je crois que j’ai toujours su que cette histoire la dérangeait. Cette gamine, je l’ai trouvée dans un pub, un soir d’hiver. Elle chantonnait sur son tabouret, sans même se rendre compte du cadeau qu’elle pouvait faire au monde. Elle a vécu chez moi pendant deux mois, avant de s’enticher d’un batteur un peu bateau. Silence radio, avant qu’elle ne frappe à ma porte, quelques mois plus tard. Aussi simple. Une danse lascive qu’il me plaisait ; avant Bethzy. Depuis… « Elle t’a bousillé le cerveau, tu t’en rends compte ? » que répondre à ça ; oui ? Et alors. « On y va. » se levant sans attendre une réponse, Shyrel attrapait sa veste en cuir – dieu qu’elle pouvait avoir gagné en allure, ces dernières années – elle se plantait devant moi, les mains sur les hanches. Aller où ? On avait un gigue le lendemain, un autre la semaine suivante. Les choses commençaient à démarrer, lentement mais sûrement. Je composais, on écrivait, elle chantait. Efficace, on avait bouqué quelques bonnes dates, assez pour arrêter de bosser à droite à gauche dans des écoles ou restaurants à javelliser les sols. Alors quoi ? Elle a tendu la main, je l’ai saisi. Quelques affaires dans un sac, la guitare de mon père sur le dos, et on partait dans son pot de yaourt sur roues, incapable de savoir encore si on arriverait à destination. Brighton. Je savais qu’elle y serait. Ne me demandez ni comment, ni pourquoi. « T’es complètement folle… » lui ai-je murmurer, alors que je sentais le sommeil m’envahir dans cet hôtel du bord de mer. Nous avions roulé sans nous arrêter, et je n’arrivais toujours pas à comprendre pourquoi Shyrel m’avait suivi. Je connais son regard, je sais ce qu’il signifie. Mais j’ai bon espoir qu’il se dissipe, qu’il revienne à ce qu’il fût, au départ. Pas une once d’espoir. Juste une amitié, profonde et simple. Il reviendra. Elle m’a menée jusqu’à elle ; elle doit bien savoir. Je vénère sa voix, j’idolâtre sa personne. Mais Bethzy… elle hante mes nuits. Nuance. pseudo/prénom Lyla. âge vingt-deux ans. t'habites où? Paris city. comment tu as connu le forum? Bazzart. t'en penses quoi? ca m'a bien l'air d'être de la bombe. présence 5/7. - Code:
-
<pris>harvey newton haydon</pris> ♢ <pseudo>angus martyn</pseudo>
Dernière édition par Angus Martyn le Sam 30 Aoû - 16:01, édité 9 fois |
|
!
!
excellent choix de vava HNH 
en cas de besoin le staff est là 