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 Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être

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Raphaël Hudson

Raphaël Hudson

› à brighton depuis le : 29/08/2014
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› crédits : Ava : Emi Burton - Signa : Emi Burton
› pseudo : Emi Burton

Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être Empty
MessageSujet: Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être   Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être EmptyVen 29 Aoû - 20:25

Raphaël Hudson
ft. Andrew Garfield // crédit@tumblr.
Welcome to the Black Parade

✰✰✰

âge 30 ans date/lieu de naissance 30 octobre 1983 à Paris job ou études Pédiatre statut Célibataire orientation sexuelle Hétéro caractère Sensible , impulsif , attachant , empathique , disjoncté , maladroit , introverti , renfermé , têtu , jaloux , loyal , pacifique , protecteur , méfiant , gentil , généreux , craintif groupe La Noyade célébrité Andrew Garfield

01. Quand il panique, ce qui arrive régulièrement, il fait n'importe quoi, des choses pas très cohérentes qui l'amènent, par exemple, à fuir le pays avec une femme qu'il ne connaît pas en la prenant pour otage. 02. Raphaël, c'est un peu le malchanceux par excellence. Il est toujours là quand il ne faut pas, et on croit toujours qu'il est fautif. C'est cette malchance qui fait maintenant de lui un criminel. 03. Devenir médecin, ça a toujours été son rêve. Soigner les gens, et dans son cas les enfants, au lieu de leur faire du mal, les aider autant qu'il peut pour qu'ils s'en sortent, c'est sa vocation. 04. Avant, il se faisait facilement avoir par les gens, il était d'une confiance presque aveugle et ne voyait que de la bonté chez les autres. Maintenant, il se méfie tellement qu'il est incapable de faire confiance à qui que ce soit. Résultat de plusieurs trahisons par le passé. 05. Il tente de reprendre une vie normale loin de chez lui, sur la terre de ses ancêtres qu'il n'avait pourtant jamais visitées auparavant. Ici, personne ne sais qui il est, encore moins ce qu'on dit de lui en France. Pourtant, chaque fois qu'il croise un policier, il tremble de peur. 06. Il ne veut aucun mal à Alice, mais il sait que s'il la relâche, elle ira certainement le dénoncer à la police, et il n'aurait alors aucune chance de s'en sortir. Du coup, il la garde prisonnière même s'il déteste ça. Il a pensé à la tuer une fois, mais il n'a pas pu, il n'est pas un tueur et n'en deviendra jamais un, malgré ce qu'on peut croire de lui. 07. Il a pris l'habitude de fermer la porte à double tour et laisser les volets clos chez lui, se cachant dans la peur qu'on vienne un jour l'emmener en prison. Il étouffe, mais c'est toujours mieux que de finir sa vie dans ce trou à rats. 08. Etrangement, malgré tous ses malheurs, il espère toujours une aide divine. Il est croyant et prie chaque soir, la plupart du temps en pleurant, pour que sa vie s'arrange et qu'on oublie vite toute cette histoire. Il est encore assez naïf pour croire qu'un dieu lui viendra un jour en aide. 09. Sa collection de films lui manque terriblement. En France, chez lui, il avait une bibliothèque entière (et une grande !) remplie de dvds, c'était son petit trésor en quelque sorte. Il n'a rien pu emmener évidement, et il le regrette amèrement. Mais après tout, peut-être que la police a tout pris... 10. Il ne dort plus vraiment depuis son arrivée ici. Il fait sans cesse des cauchemars et se réveille en pleine nuit sans pouvoir se rendormir. Du coup, il attend que le jour arrive dans la peur de voir débarquer la police. Il le voit encore, le visage de ce mort... Ca le hante alors qu'il n'y est pour rien.

pseudo/prénom Emi Burton âge 19 ans t'habites où? Lyon comment tu as connu le forum? Bazzart ! t'en penses quoi? Superbe Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 4003844349  présence 5/7
Code:
<pris>andrew garfield</pris> ♢ <pseudo>raphaël hudson</pseudo>


Dernière édition par Raphaël Hudson le Ven 29 Aoû - 20:41, édité 2 fois
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Raphaël Hudson

Raphaël Hudson

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Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être Empty
MessageSujet: Re: Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être   Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être EmptyVen 29 Aoû - 20:26

L’enfance de Raphaël n’avait rien d’assez exceptionnel pour être raconté en détail. Il était né à Paris, de deux parents anglais plutôt fortunés, sans frère ni sœur pour lui tenir compagnie. Il n’y avait que lui, enfant unique un peu délaissé par ses parents trop pris par leur travail. Pourtant, Raphaël ne leur reprochait jamais rien. Il était le petit garçon bien gentil, plutôt timide, discret, le genre d’enfant bien trop sage pour ne pas avoir d’ennui. Il avait toujours été très naïf, à penser que le monde entier était aussi doux et gentil que lui, que jamais personne ne pouvait vouloir faire du mal juste pour s’amuser, juste par plaisir. Cette idée lui était totalement étrangère, si bien que lorsque, dans son école privée payée par ses parents, on se mit à s’en prendre à lui, il ne comprit pas tout de suite. Oh, il n’était pas réellement maltraité, il ne se faisait pas frapper par ses camarades, il ne subissait pas vraiment de harcèlement, simplement quelques moqueries discrètes et faciles, qui tendaient souvent à dire qu’il était parfaitement idiot. C’était si facile de comparer la gentillesse et la bonté à de la stupidité. Pourtant, il était bien loin d’être sot, premier de sa classe le plus souvent, il excellait dans toutes les matières, rendant ainsi ses deux parents très fiers de lui. Sa mère, quand elle en avait le temps, passait le soir lui lire une histoire, lui embrassant le front pour qu’il s’endorme paisiblement. Quant à son père, le dimanche, après la messe, il l’emmenait jouer au tennis, son sport favori, pour partager ainsi une complicité masculine bien particulière. Enfant, il n’avait pas à se plaindre, la vie était belle, en tout cas de son point de vue. Les moqueries, il ne s’en souciait qu’à peine. Puis il grandit, devenant un adolescent tout aussi timide qu’il l’avait toujours été, peut-être un peu moins naïf, certes, mais pas totalement réaliste non plus. Il avait quatorze ans lorsqu’il rencontra la personne qui allait l’envoyer plus tard en enfer. Elle s’appelait Mona, elle était belle, elle était intelligente, et terriblement intrigante. Elle avait un côté sombre qu’il ne comprit pas tout de suite. Bien sûr, il était trop timide pour l’approcher, alors ce fut elle qui l’aborda un jour, sans qu’il ne comprenne pourquoi. « Pourquoi tu restes toujours dans ton coin ? Tu n’aimes pas te mêler aux autres ? » Il n’était pas des plus sociables, et n’avait pas énormément d’amis. Il secoua la tête à la négative, intimidé par ses yeux vairons, l’un bleu, l’autre vert, et ses cheveux roux d’une intensité remarquable. Elle était exquise, dans une tenue simple, mais son élégance la démarquait de toutes les autres. Elle n’avait pourtant que quinze ans. « J’aime être seul parfois, c’est agréable. » C’était la première fois qu’il lui parlait, il avait le souffle court et le cœur battant la chamade. Elle sourit à sa remarque, un sourire éclatant de beauté. « Et ça te dirait de m’inclure dans ta solitude ? Comme ça on pourrait être seuls à deux. » Elle jouait de ses charmes avec lui, bien entendu, et en tant que croyant, il aurait dû se méfier de sa chevelure rousse, mais il n’avait jamais pensé que les roux représentaient le mal, ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait commencer. Il avait souri, totalement charmé. « Ca me paraît possible oui. » A partir de ce moment-là, ils se rapprochèrent vite, partageant bien des moments de folie, ainsi que quelques petits secrets qu’ils étaient les seuls à connaître. Il était fou d’elle, c’était certain, mais il n’osait pas faire le premier pas. Jusqu’à ce qu’un jour, ce soit elle qui franchisse la ligne entre amitié et amour. « Ferme les yeux, j’ai un cadeau pour toi. » Il fronça les sourcils, intrigué. « Tu sais que mon anniversaire est passé depuis trois mois ? » Il avait quinze ans à présent, et était entré dans le même lycée que Mona, un lycée privé où l’enseignement était extrêmement réputé. Il adorait cet endroit, il adorait les professeurs, en particulier celui de biologie. Il gardait sa place de premier de la classe, devenant petit à petit la tête du lycée, s’attirant autant d’amis que de jalousie. Il était doué. Mona se mit à rire. « Et alors ? Est-ce qu’il y a toujours besoin d’une raison pour faire un cadeau ? Ferme les yeux, idiot ! » Il fit mine de bouder et s’exécuta finalement. Il attendait patiemment qu’elle lui dise de les rouvrir, mais ce moment n’arriva pas. Au lieu de ça, il la sentit s’approcher de lui, si près qu’il sentait son souffle sur son visage, puis elle l’embrassa finalement, le prenant par surprise. Il rouvrit les yeux, choqué, puis les referma presque aussitôt après, profitant de ce baiser. Lorsqu’elle se détacha, il la regarda dans les yeux, un large sourire s’étirant sur ses lèvres. « Je t’offre la récompense du meilleur premier baiser de tous les temps ! » Elle rigola avant de l’embrasser à nouveau. Mona était le premier amour de Raphaël. Avec elle, il avait tout appris. Elle était son premier baiser, sa première fois, ses premières larmes d’amour, ses premières disputes, son premier bonheur d’amoureux. Et plus tard, la première à lui briser le cœur.

Ils sortaient ensemble depuis quelques mois déjà, Raphaël était dingue d’elle, il aurait certainement pu aller jusqu’à bout du monde pour elle. Grand naïf, il croyait que ça durerait longtemps, voire même toute la vie, après tout, ils s’aimaient non ? Elle l’entraînait dans sa démence, sombrant peu à peu. Mona n’était pas stable, loin de là, sans doute à cause de l’enfance difficile qu’elle avait vécue. Elle lui avait tout raconté, il savait tout d’elle, preuve qu’elle avait entièrement confiance en lui. Il supportait ses crises de folle hystérie, tâchant toujours de l’aider, de la calmer. Elle était vouée à l’échec, au fond, il le savait bien, mais comment abandonner celle qu’il aimait tant ? Il aurait pourtant dû essayer de la sauver, la confier à des gens plus compétents que lui, mais il avait peur que ça aggrave sa situation. Il avait entendu tellement de mal de ces centres spécialisés, ces endroits froids où les gens étaient traités comme à la guerre. Personne ne méritait ce sort, surtout pas elle, surtout pas son amour. Alors il supportait, il se débrouillait seul puisque personne dans la famille de la jeune fille ne semblait s’en soucier. Il aurait été prêt à tout pour elle, et Mona en était parfaitement consciente. Tout dérapa lorsque le professeur de biologie, le favori de Raphaël, critiqua sa bien-aimée, insistant un peu trop sur sa paresse, qui n’en était pas vraiment une. Ce reproche fut celui de trop pour elle. Elle se leva de sa place, fixa sauvagement le professeur, et, dans toute sa folie maladive, elle prit son cahier et le déchira page par page, défiant du regard le pauvre professeur qui ne savait absolument pas comment gérer la situation. Raphaël, assis juste à côté d’elle, se leva à son tour pour la prendre par les bras, la calmer au son de sa voix, comme ça fonctionnait parfois. Elle n’était pas là, elle était absente, inconsciente. Il regarda le professeur pour le rassurer. « Je vais l’emmener à l’infirmerie, elle ne se sent pas très bien. » Mentir, toujours, dire que ce n’était que du surmenage, que de la pression, inventer les pires excuses pour ne pas prononcer le mot dont tout le monde avait si peur : folie. Le professeur acquiesça, inquiet, et ils sortirent de la classe. Une fois dehors, ils n’allèrent pas à l’infirmerie, mais dehors. Raphaël pensait toujours que l’air frais la calmait. « Mona, arrête, c’est fini, tout va bien, il ne le pensait pas, il ne disait pas ça pour te faire du mal. Ca va, c’est passé maintenant. Tu peux lâcher ce cahier, tu peux te détendre. » Il parlait d’un ton calme et rassurait, la prenant ensuite dans ses bras pour la mettre en confiance. Après quelques secondes, elle laissa tomber le cahier à terre et répondit à son étreinte. Elle était revenue parmi eux. « Désolée… J’ai encore déraillé… » Elle pleurait, déboussolée par son propre comportement. Il savait déjà qu’il la perdrait un jour, d’une façon ou d’une autre. Il ne savait tout simplement pas complètement pas comment. Cette réponse, il l’eût quelques jours plus tard. C’était un soir plutôt tranquille, il travaillait ses devoirs paisiblement dans sa chambre, en silence, toujours si studieux, lorsque son téléphone sonna. C’était Mona. Il décrocha aussitôt. « Salut toi ! Alors, tu as du mal avec les exercices de maths c’est ça ? » Elle l’appelait toujours quand elle ne savait pas quoi répondre, et il l’aidait bien gentiment à comprendre. Mais cette fois c’était différent. Elle ne parlait pas, il ne pouvait entendre que son souffle saccadé et ses larmes. Elle pleurait tellement, paniquée apparemment. « Mona, qu’est-ce qui ne va pas ?! » Elle cessa de respirer, retenant soudain son souffle. « J’ai fait une bêtise… » Il fronça les sourcils. Qu’est-ce qui pouvait être assez grave pour qu’elle soit dans un tel état ? « Qu’est-ce que tu as fait ? Dis-moi tout. Raconte-moi. » Il se mit à penser qu’il s’agissait encore d’une de ses folies, n’imaginant pas ce qui était réellement arrivé. « Viens au lycée… s’il-te-plaît… » Il regarda par la fenêtre. Il faisait nuit noire. Qu’est-ce qu’elle faisait là-bas ? Il raccrocha et sortit immédiatement avant de courir en direction de l’établissement. Il la chercha partout, et finalement, il vit de la lumière dans une salle. La salle de biologie. Il entra, et au même moment, Mona s’enfuit en courant. « Mona !! » Elle ne répondit pas, continuant de courir, sans s’arrêter, sans se retourner. Il hésita, mais ne partit pas à sa recherche. Au lieu de ça, il s’avança vers le tableau, là où se tenait le bureau du professeur. Les battements de son cœur s’accéléraient déjà. Il baissa les yeux au sol, et aperçut le corps du professeur, baignant dans son propre sang. En l’apercevant, il poussa un hurlement strident, tremblant de tous ses membres en s’agenouillant à ses côtés. « Mr Mornetas !! Oh mon dieu ! Restez avec moi !! » Il pleurait, paniqué. Elle l’avait tué. Elle l’avait vraiment fait. Il vit le couteau qu’elle avait utilisé et le saisit, sans penser aux conséquences. Il le fixa un long moment, tentant de rassembler ses idées, l’envie de vomir lui serrant la gorge. Il posa ses mains sur les diverses plaies, comme pour empêcher le sang de couler mais c’était trop tard. « Oh non !! Non ! Réveillez-vous !! » Il le secouait, complètement paniqué, sans jamais obtenir de réponse. Quelques instants plus tard, il entendit les sirènes des voitures de police, peut-être que Mona elle-même les avait prévenus. Il ne pensa pas à fuir, trop choqué pour se lever, le couteau à la main. Il fut aisé pour les policiers de conclure qu’il était le meurtrier. Ils lui passèrent les menottes aux mains et il fut bientôt emmené au poste. « Je n’ai rien fait ! Ce n’est pas moi ! » Il avait beau hurler son innocence, personne n’y croyait. Tout l’accusait. Vingt-deux coups de couteau. Mona s’était acharnée dessus. Le pauvre professeur avait succombé dès le premier, porté au cœur. Raphaël fut jugé, et à l’issue du procès, il fut condamné. Il vit le regard déçu, méprisant, dégoûté de ses parents. Pour eux, il n’était même plus leur fils. Même eux ne croyaient pas en son innocence.

La prison était un véritable enfer pour Raphaël. Il clamait encore et toujours son innocence sans que personne ne l’écoute, il ne recevait plus aucune visite à part celles de son avocat, qui lui-même ne croyait pas vraiment à son histoire. Ses parents ne voulaient plus avoir de ses nouvelles, apparemment convaincu qu’il était un monstre. Là-bas, on le traitait comme un moins que rien. A quinze ans, comment pouvait-il réellement survivre à une peine aussi lourde alors qu’il n’avait rien fait. Il n’avait aucune idée de ce qu’était advenue Mona, et dès lors qu’il fut entré dans sa cellule, il préféra l’oublier. C’était sa faute s’il en était là, elle l’avait piégé, peut-être pas vraiment volontairement, mais après tout, quelqu’un avait bel et bien appelé la police pour leur dire qu’il y avait eu un meurtre et que le tueur était toujours sur les lieux. Il était persuadé que c’était elle, il se sentait trahi. Elle était complètement folle, il aurait dû la faire interner dans un centre spécialisé avant que tout dérape. C’était trop tard à présent pour y penser. Il continuait malgré tout à étudier, se comportant du mieux qu’il pouvait pour sortir le plus vite possible, et puis, il n’avait que ça à faire à vrai dire. Il ne voulait pas se mêler aux autres, trop craintif pour approcher des meurtriers, trop croyant pour les voir comme des êtres humains. Ils finiraient en enfer. Ou finirait-il lui ? Il préférait ne pas y penser, cette idée provoquant chez lui toutes sortes de cauchemars insupportables. Chaque jour ou presque, une bagarre éclatait dans la cour, ou au réfectoire. Les gardes s’en souciaient à peine. Au début, Raphaël tentait d’ignorer ces règlements de comptes incessants, mais plus le temps passait, plus ça le minait. Aider son prochain, c’était aussi ça, la foi, non ? Finalement, il commença à s’interposer, se montrant plus courageux qu’il ne l’était vraiment, et chaque fois, ça terminait presque en bain de sang, surtout parce qu’il finissait vite à terre sans jamais frapper personne. « Lâche-le ! Il n’a pas mérité que tu le frappes comme ça ! Laisse-le tranquille ! » Dans la cour, tout le monde regardait la petite bataille qui se jouait là, et tous les prisonniers, ainsi que les gardes, se tournèrent vers le justicier raté de service, à peine remis de ses dernière blessure. « T’en as pas marre de la ramener, Hudson ? Ca t’a pas suffi la dernière fois ? J’croyais que t’étais un meurtrier sanguinaire, alors il est où ton couteau ?! Vingt-deux coups c’est ça ? Le pauvre type a même pas pu goûter au deuxième qu’il était déjà crevé ! » Raphaël serrait les poings. Tout le monde ici connaissait cette histoire, tout le monde pensait que c’était le vrai coupable. « Je l’ai pas tué. C’était pas moi. » Il ne reviendrait jamais sur ces mots. Il n’abandonnerait pas. Le type se mit à rire, un rire qui lui rappelait Mona lors de ses crises. Lui aussi était fou. « Mais oui, c’est ça, on y croit tous à ton histoire de folle à lier ! T’as dit qu’elle s’appelait comment déjà ? Mona ? Une rousse en plus ! Très imaginatif, le catho ! » Raphaël se retenait autant qu’il pouvait pour ne pas le frapper. Il ne voulait pas rentrer dans son jeu, il se contenait, ne frappant que les murs de sa cellule le soir, quand il était seul. Devant son silence, le type s’approcha, agacé, et vint le frapper au visage. Il s’acharna ensuite sur lui bêtement, comme pour se soulager. Il reconnaissait si bien Mona dans sa façon d’agir. Après quelques minutes, il l’abandonna au sol, apparemment calmé, le sourire aux lèvres, et partit. Raphaël se retrouva vite à l’infirmerie, la pièce qu’il avait certainement visitée aussi souvent que sa propre cellule. Le docteur se tourna vers lui pour le soigner, comme toujours. Raphaël grimaça suite à l’alcool qu’il aspergeait sur son visage, et sourit malgré sa douleur. « Je ne m’interposerai plus jamais. » Ce fut au tour du médecin de sourire. « Tu dis toujours ça Raphaël. Combien de fois ce mois-ci ? Quatre ? Tu vas finir par te faire tuer si ça continue. » Il baissa la tête. Au fond, ce n’était pas si grave. « Quelle importance ? » L’infirmier se stoppa, posa ce qu’il avait dans les mains et prit un siège pour s’installer en face de lui. « Ecoute mon garçon. Tu es jeune. Tu as eu dix-sept ans le mois dernier c’est ça ? Tu es sans doute le garçon le plus adorable que je connaisse. N’abandonne jamais, tu as compris ? » Au fil du temps, un lien d’amitié s’était tissé entre eux. « Personne ne me croit, je ne vois pas ce que je peux encore espérer. Je vais passer encore au moins dix ans entre ces murs, et quand je sortirai, il sera trop tard pour faire ma vie. » Il le savait, sa vie était fichue, tout ça à cause d’une erreur. « Moi, je te crois. Tu verras, ils se rendront compte de leur bêtise, et quand ça arrivera, je serai là pour te regarder sortir. Dieu te sortira de là, sois en sûr. Il ne laisserait jamais quelqu’un comme toi finir sa vie dans ce trou à rats. » Ils partageaient la même foi, Raphaël avait trouvé en lui un véritable ami. Il avait même finit par vouloir devenir médecin, soigner les gens, les aider comme lui l’avait été, lui, l’adolescent perdu et désespéré. Il l’avait fait espérer qu’un jour, tout irait mieux. Et ce jour arriva trois ans après sa condamnation. Il venait d’avoir dix-huit ans et de passer son bac avec succès malgré sa situation, lorsqu’on lui annonça qu’un nouveau procès allait avoir lieu sur cette affaire. Ils avaient retrouvé Mona. Lorsqu’il la revit pour la première fois, il eût pitié d’elle. Elle était dans un état lamentable, et sa folie était désormais visible sur son visage. Il ne fallut pas bien longtemps pour qu’elle soit condamnée, et lui innocenté, à son grand soulagement. Il avait hâte de quitter ces murs, hâte de sortir, revoir le soleil, le vrai, celui de la liberté. L’infirmier avait raison, Dieu l’avait aidé. Sa foi n’en fut que plus grande lorsqu’il franchit la porte de sortie. Ses parents l’attendaient là, en larmes, et accoururent vers lui pour le prendre dans leurs bras. « Pardon, pardon Raphaël, pardonne-nous je t’en prie ! On aurait dû croire en toi, on aurait dû te soutenir jusqu’au bout, on aurait dû t’écouter ! Que Dieu nous punisse. » Un sourire s’étendit sur les lèvres du jeune homme. Il était de retour, l’enfer était passé, tout allait bien à présent. « Je vous pardonne. » Il serra ses parents fermement contre lui, heureux de les retrouver après trois ans d’absence. Au loin, il aperçut son médecin, son ami, qui souriait en lui faisant un signe de la main. Il était bien là pour le voir sortir.

Retrouver sa vie après avoir été enfermé pendant trois ans, c’était comme ouvrir les yeux lorsqu’on avait été dans le noir pendant plusieurs heures. C’était éblouissant, déboussolant, à la fois excitant et terriblement terrifiant. Il avait l’impression que le monde avait changé, qu’il arrivait dans une ville qu’il ne connaissait pas. Ses parents le conduisaient dans la maison familiale, si semblable et pourtant si différente. Il retrouva sa chère bibliothèque, soudain devenue gigantesque, puis sa chambre, métamorphosée. Où étaient ses photos de Mona ? Ses posters de skate, ses formules chimiques ? Tout avait laissé place à des murs blancs, sans aucune personnalité, tout comme le reste de la pièce. C’était froid, glacial, sans aucune vie, comme si en partant, il n’avait plus existé. Son père s’approcha de lui et passa sa main sur l’épaule du jeune homme, resté planté sur le pas de la porte à regarder ce qu’était devenu son petit cocon. « C’est un peu vide, je sais… Tes affaires sont dans le garage, si tu veux les récupérer. Quand on a cru que tu avais tué cet homme… Ca a été très dur de voir ta chambre comme elle était. Alors on a tout enlevé, tout ce qui rappelait ta présence, et on a repeint les murs en blanc. Maintenant, je regrette… Reste autant que tu le veux, fils. » Il passa ensuite sa main dans les cheveux du garçon avant de partir. Raphaël déglutit, se sentant d’un coup bien mal, angoissant presque en voyant le vide en face de lui. Ca n’allait pas. Il posa rapidement son sac à l’intérieur de la pièce et s’en échappa, courant presque dans le garage pour retrouver ce qu’il avait laissé derrière lui. Tout était là. Après un grand tri, il ne garda qu’une seule photo de Mona, qu’il plaça dans son nouveau portefeuille, et recouvrit à nouveau les murs des divers posters qu’il avait encore en sa possession. C’était de nouveau sa chambre. Il retrouvait enfin un semblant de son univers. Il s’inscrivit ensuite à la fac de médecine, bien déterminé à suivre les pas de son grand ami, celui qui avait toujours cru en son innocence. Même si au début, les regards furent difficiles à supporter, certains restants convaincus qu’il était un meurtrier, ça finit par passer. En le connaissant, il était impossible de dire qu’il était autre chose qu’une victime dans cette histoire. Toujours si doué malgré le léger retard qu’il avait pris, Raphaël se situait parmi les meilleurs de sa promotion. Il était respecté, il avait des amis, des gens qui croyaient en lui. Sa vie était redevenue normale, l’enfer avait définitivement cessé. Il eût même plusieurs relations amoureuses durant ses études, mais chaque fois, un même problème empêchait Raphaël de se lier totalement. « Mais qu’est-ce que t’as ? Pourquoi il faut toujours que tu te méfies quand je te donne rendez-vous ?! Eh, je suis pas une tueuse moi ! Et je te ferais jamais le même coup que cette folle ! » Il le savait au fond, mais ça ne l’empêchait pas de se méfier. « J’aurais jamais cru qu’elle me ferait un coup pareil non plus, et tu vois, je me suis fait avoir. J’ai pas envie que ça recommence ! » Il se méfiait sans doute un peu trop, et ses petites-amies ne supportaient jamais bien longtemps cette méfiance extrême. Finalement, lorsqu’il termina ses études, il était seul, et c’était bien comme ça. A cette occasion, il invita son vieil ami pour un café. « J’ai réussi, ça y est. Je vais pouvoir soigner les gens et les aider ! Je vais pouvoir faire ce que tu as fait pour moi ! » Il était si fier de pouvoir se hisser à la hauteur de son ami, son sourire s’étirait jusqu’à ses oreilles. « Non, tu feras bien mieux que moi, c’est certain ! Je suis sûr que ces enfants vont t’adorer ! » Lui aussi était fier. Au final, il était un peu comme un second père pour Raphaël, un allié plus qu’essentiel, quelqu’un de confiance, et c’était bien rare pour lui de trouver quelqu’un comme ça. Ils trinquèrent en son honneur. Quelques mois plus tard, Raphaël se retrouvait pédiatre dans un hôpital de Paris. Il ne pouvait pas être plus heureux. Il voyait souvent des horreurs, certes, mais son grand bonheur, c’était de voir un enfant sortir avec le sourire, en le remerciant, lui apportant parfois un dessin qu’il gardait précieusement. Cette période de sa vie était certainement la plus heureuse de toutes. Douze ans sans plus avoir peur, douze ans à se lier aux autres, douze ans, ce n’était pas grand-chose, mais il s’était reconstruit tout ce temps. Il était redevenu l’ancien Raphaël. Il avait son propre appartement, grand, beau, rempli de sa vie. Il n’aurait jamais cru que ce rêve puisse à nouveau virer au cauchemar.

En douze ans, il s’était fait un tas d’amis, aucun ne doutait de son innocence, en tout cas en apparence. Il avait la chance de faire partie d’une petite bande d’amis, sortant parfois le soir après le travail dans un bar, au restaurant, ou tout autre endroit. Il riait tellement, insouciant, heureux de sa liberté. Après l’épisode de la prison, la vie ne fut plus pareille. Il profita de chaque instant, de chaque souffle, de chaque rayon de soleil. Il était libre, il comptait bien le rester. Parmi ses amis, un se démarquait tout particulièrement. Il s’agissait de son plus proche collègue, pédiatre lui aussi, du même âge que Raphaël, et ayant apparemment connu Mona. Lorsqu’il lui avait raconté ça, Raphaël s’était automatiquement dit que le monde était vraiment minuscule. Thomas était l’un de ses meilleurs amis, un confident, un camarade, quelqu’un en qui il avait une confiance aveugle. « Tu sais, moi, je t’ai toujours cru innocent. Mona était folle, et depuis déjà très longtemps, c’était évident que c’était elle. » Raphaël avait baissé la tête, esquissant un faible sourire, reconnaissant, mais triste également. Il n’avait pas pu la sauver. Il garda sa photo dans son portefeuille malgré tout ce qu’elle avait fait, malgré sa trahison, comme un souvenir du temps où il avait vécu le grand amour, ou du moins, son premier. Il aurait tant voulu l’aider à l’époque, mais à quinze ans, qu’est-ce qu’il aurait bien pu faire ? Il ne voulait pas revivre la prison, ni la trahison. Il faisait régulièrement des cauchemars au sujet de tout ça, cette période le hanterait toute sa vie. Jamais il n’oublierait le visage de ses parents lorsqu’on l’avait condamné. Douze ans plus tard, il en souffrait encore. Thomas était souvent celui qui le rassurait, un véritable ami qu’il n’avait croisé qu’une seule autre fois dans sa vie, il était heureux de l’avoir à ses côtés. Un soir, alors qu’il traînait bêtement dans les rues de Paris, seul, il reçut un appel de son ami. « Viens chez moi, qu’on boive un coup ! Ca fait dix ans qu’on se connaît vieux ! » Sa voix était calme et joyeuse, sereine, pas un seul affolement n’était perceptible. Raphaël sourit. « Dix ans ? Wow, ça nous rajeunit pas, hein ! J’arrive tout de suite ! » Il raccrocha et se dirigea vers l’appartement de son ami. Dix ans déjà, il n’en revenait pas. Une décennie était déjà passée. Il entra dans l’immeuble, connaissant le code par cœur à présent, et monta les escaliers jusqu’au domicile de son ami. Arrivé à destination, il se retrouva face à une porte entrouverte. Intrigué, il s’arrêta, sa conscience lui hurlant de faire demi-tour. Il aurait dû l’écouter. Au lieu de ça, il poussa la porte. « Thomas ? La porte n’est pas fermée, j’entre. » Il s’exécuta donc, après tout, peut-être que c’était fait exprès. Il avança vers le salon, entendant le son de la télévision, et ce qu’il vit le fit s’écrouler de nouveau. Un cadavre jonchait sur le tapis, autrefois blanc, désormais bordeaux, le sang se répandant à une allure folle. « Non… Non non non non !!! Pas encore ! Non c’est pas possible ! » Il tremblait, mais, peut-être par instinct médical, ou simplement par stupidité, il accourut vers le mort. Il le reconnaissait, c’était un de ses collègues, un de ceux qui n’hésitaient pas à clamer haut et fort qu’ils le croyaient meurtrier. Cette fois, le corps était criblé de balles. Le pistolet reposait à côté du cadavre, et Raphaël eut la bêtise de le prendre en main, n’ayant apparemment pas appris de sa dernière erreur. Comme la fois précédente, il couvrit les plaies de ses mains mais c’était trop tard. Il pleurait, il criait, totalement paniqué à nouveau. Il n’arrivait plus à réagir de manière logique. Très vite, les policiers entrèrent dans la pièce, découvrant la terrible scène, une sensation de déjà-vu pour certains. « Non, non, je n’ai rien fait ! » Il portait ses mains au ciel, pleines de sang, le pistolet à la droite. Il ne voulait pas finir en prison, il ne voulait pas y retourner. Sans réfléchir, il se leva et prit la fuite, contournant les policiers autant qu’il le pouvait. Il ne se ferait pas avoir une deuxième fois. Il courait, les flics à ses trousses, jusqu’à arriver dans la rue. Qu’est-ce qu’il devait faire ? Il avait peur, tellement peur, il n’arrivait plus à réfléchir. Une femme passa alors devant lui, et sans prendre un instant de plus pour penser aux conséquences, il la prit par le bras et pointa sa tête de son pistolet, regardant les policiers qui arrivaient. « Vous approchez, je tire ! Restez où vous êtes ! » Les forces de l’ordre braquaient leurs pistolets sur eux, mais ne tiraient pas. Il avait la voie libre. Il recula, s’éloignant d’eux, complètement paniqué, les larmes coulant encore sur ses joues, les mains toujours en sang et plus tremblantes que jamais. « Où est-ce que vous avez garé votre voiture ? » Il fallait qu’il s’enfuie, et il n’avait d’autre choix que de la prendre avec lui. Il ne voulait pas retrouver la prison. Elle le guida donc jusqu’à son véhicule, et il lui fit signe de conduire pendant qu’il s’installait côté passager. Il tremblait comme une feuille, n’ayant pas l’ombre d’une allure meurtrière. « On file vers le nord, faut qu’on quitte la ville ! » Il pointait toujours l’arme sur elle, et elle prit la route. Il s’excusait mille fois en pensée, sans jamais formuler la moindre parole. Il priait également, comme si Dieu allait le sauver cette fois. Au bout de quelques kilomètres, il prit une bouteille d’eau qui traînait là pour se laver les mains. Retirer toute trace de ce meurtre, c’était essentiel. On l’avait encore trahi. Il n’en pouvait plus. Ils filèrent donc loin, fuyant jusqu’en Angleterre, là d’où venaient ses parents. Il embarquait une innocente avec lui, sans pouvoir jamais la relâcher. Qu’est-ce qu’il pourrait bien faire d’elle à présent ? Elle devait le prendre pour un monstre alors qu’il était simplement paniqué à l’idée de retourner dans ce sinistre endroit. Il fuyait, abandonnant tout le bonheur qu’il avait ressenti ces douze dernières années.

Il avait été contraint de fuir avec cette inconnue en Angleterre, la prenant pour otage dans la panique, la condamnant alors qu’elle n’avait rien à faire dans cette histoire. Il trouva une maison tranquille, à l’abri des regards et s’y installa, cachant la jeune femme, dont il découvrit le nom peu après leur arrivée. Alice. Il ne savait plus quoi faire d’elle, il avait peur, tellement qu’il fermait constamment les volets et la porte pour que personne ne puisse jamais les voir. Chaque fois qu’il voyait un policier, il tremblait. Redevenir un meurtrier dans la tête des gens, ça lui était insupportable. Au mois ici, personne ne savait qui il était. Il gardait Alice prisonnière dans cette maison quasiment vide, l’empêchant de sortir de peur qu’elle ne le dénonce. Il lui avait même pris son téléphone, ainsi que tout moyen de communiquer, ou de s’échapper, pour qu’elle ne puisse ainsi pas le trahir. Mais il ne pourrait pas l’enfermer pour toujours. Environ une semaine après leur arrivée, il avait de nouveau pointé son arme sur elle, tremblant comme jamais, le doigt sur la gâchette, prêt à tirer. « Pardon, je suis tellement désolé… Si seulement j’avais le choix… » Il la regardait, les larmes aux yeux, de nouveau paniqué. Puis finalement, il baissa sa main. Il ne pouvait pas la tuer, il n’était pas un tueur, il ne comptait pas le devenir. Qu’est-ce qui lui avait passé par la tête. Après cette scène, il avait posé son pistolet sur la table et s’était assis sur une chaise en face, entourant sa tête de ses mains, complètement déboussolé. « Mon Dieu, si c’est une façon de me punir, il y avait d’autres moyens… » Il s’adressait à mi mots à ce Dieu en qui il croyait toujours malgré ce qui avait bien pu lui arriver, persuadé qu’il s’agissait de son œuvre. Il était à bout. Finalement, il trouva un travail à l’hôpital demeurant pédiatre, se fondant dans la masse pour ne pas avoir l’air suspect. Il se méfiait de tout le monde à présent, lassé d’être trahi, craintif, répugné par la méchanceté du monde. Il ne voulait blesser personne, il ne voulait faire de mal à personne, mais il n’avait pas le choix. S’il voulait garder sa liberté, il devait priver Alice de la sienne. C’était terriblement cruel et égoïste de sa part, mais il savait ce que c’était la prison, cet enfer, et il avait bien trop peur de ne pas y survivre cette fois. Pour compenser, comme si c’était suffisant, il lui achetait toutes sortes de romans pour combler l’ennui, en attendant de trouver une solution qui pourrait les sauver tous les deux. Il était piégé à présent, sa vie était fichue, cette fois c’était certain.


Dernière édition par Raphaël Hudson le Ven 29 Aoû - 20:45, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être   Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être EmptyVen 29 Aoû - 20:37

Emi Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 1053615676
bienvenue parmi nous, très bon choix Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 2561155302
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MessageSujet: Re: Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être   Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être EmptyVen 29 Aoû - 20:40

Très bon choix d'avatar Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 2652054516
Bienvenue Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 2842838882
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MessageSujet: Re: Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être   Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être EmptyVen 29 Aoû - 20:44

Andrew Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 2394317010

bienvenue parmi nous Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 3496398823 en cas de besoin, le staff est là Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 1474234781
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MessageSujet: Re: Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être   Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être EmptyVen 29 Aoû - 20:54

Merci tout le mooooonde !! Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 4003844349

Truman : Bon sang je sais que je te connais, ton pseudo et tout, mais je suis incapable de me souvenir du forum Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 2471604463 *gros boulet*
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MessageSujet: Re: Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être   Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être EmptyVen 29 Aoû - 20:58

t'es la mcadams qui cherchait son tatum Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 2652054516 sur LIA
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MessageSujet: Re: Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être   Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être EmptyVen 29 Aoû - 20:59

Emi Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 3193667494 bienvenue ici ma belle Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 665059602 Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 665059602
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MessageSujet: Re: Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être   Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être EmptyVen 29 Aoû - 21:02

aaaaah mais ouii !! XD

Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 2471604463 Merci ! Tout le monde me connaît ici ou quoi Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 2471604463
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MessageSujet: Re: Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être   Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être EmptyVen 29 Aoû - 21:04

wahouuu ce perso de ouf toi Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 1966420790 Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 4104597964 la pauvre Alice Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 2471604463 Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 3190169208 il est fou j'adore Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 2471604463 franchement ton perso déboîte Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 3190169208 je te valide avec plaisir Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 3496398823 bon jeu parmi nous Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 3193667494
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MessageSujet: Re: Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être   Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être EmptyVen 29 Aoû - 21:04

Ok je suis obligée de repasser, ton histoire est énorme Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 2471604463 J'veux un lien, j'veux un lien, j'veux un lien Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 2842838882
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MessageSujet: Re: Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être   Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être EmptyVen 29 Aoû - 21:05

Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 2471604463 merci beaucouuuup ! Pauvre Alice ouais, mais pauvre lui aussi !! D: Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 898384620

Et avec plaisir pour le lien Reza Raphaël | Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être 2337277504
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