☆ love never felt so good.

Invité

mela ophelie ring
ft. sasha pieterse // crédit@tumblr.
cause you're a sky full of stars.

âge mela est âgée de vingt ans tout pile, depuis quelques mois. date/lieu de naissance la belle blonde est née un certain quatorze février sous la pluie de brighton. job ou études mela est étudiante en philosophie depuis maintenant deux ans. au départ, cette discipline ne l'attirait pas plus que ça, mais dès les premiers cours, elle a tout de suite été passionnée. statut officiellement, la jeune femme est célibataire, mais derrière son sourire angélique et ses cheveux blonds se cache un secret que personne ne connaît. officieusement, elle est en couple avec son professeur de philosophie, bien que cette relation devienne de plus en plus difficile à masquer. orientation sexuelle elle est hétérosexuelle. c'est une certitude depuis toujours et elle ne compte pas changer de bord de si tôt. caractère douce, imprévisible, intrépide, souriante, bornée, impulsive, rancunière, possessive, frivole, intelligente, attentionnée, malicieuse, sarcastique, indépendante, parfois agaçante, tête en l'air, maladroite, passionnée, séductrice, charmante, courageuse, susceptible, hypersensible, déterminée, obstiée. groupe les pieds dans le sable. célébrité sasha pieterse.

benjamine de la famille ring, mela a grandi entourée par deux frères et une soeur. en premier se trouve jacob, vingt-sept ans, en second tina, vingt-cinq ans et enfin julian qui aurait dû avoir vingt-trois ans. ☆ il y a deux ans, julian est décédé dans un accident de moto après avoir passé trois mois dans le coma. cet événement a beaucoup marqué mela car en plus d'avoir perdu son frère, la jeune femme a également perdu son meilleur ami, son pilier. ☆ parler de julian, recevoir la pitié des gens, mela ne supporte plus ça. alors elle se contente de sourire poliment et n'aborde jamais le sujet avec qui ce soit. la seule personne plus ou moins au courant de son ressenti face à la mort de son frère est malo, son meilleur ami. il est le seul devant qui elle s'autorise à pleurer. ☆ l'année de ses dix-huit ans a donc été très dur à vivre pour mela. trouver sa voie a été une difficulté supplémentaire pour la jeune femme, n'ayant aucune idée. sur un coup de tête, elle s'est inscrite à la fac de philosophie, sans trop savoir pourquoi. ☆ c'est là qu'elle a rencontré son copain actuel, louis, tout irait pour le mieux si mela n'était pas constamment obligée de cacher sa relation avec son professeur, plus vieux qu'elle de six années. ☆ coquette, mela est le genre de filles qui soigne son apparence en toute circonstance. elle peut paraître un peu superficielle aux yeux des autres mais en réalité, elle ne l'est pas tant que ça. ☆ elle adore la période des fêtes de noël, lorsque les rues de brighton s'illuminent grâce à leurs multiples décorations, lorsque la musique adoucit l'atmosphère dans les maisons, lorsque la neige tombe et que le feu brûle dans la cheminée. elle aime aussi les repas, où toute la famille dès quatre coins de l'angleterre se réunit chez elle. malgré toute cette joie que cette période peut lui apporter, le souvenir de julian l'aidant à décorer la maison est toujours trop présent dans son esprit. ☆ mela peut parfois réagir de façon excessive et irréfléchie. son impulsivité est encore plus forte depuis l'accident et il n'est pas rare qu'elle se fâche en un rien de temps. beaucoup la pense capricieuse et colérique, en réalité, elle n'est qu'une jeune femme ayant toujours une cicatrice encore à vif. ☆ mela joue de la guitare à ses heures perdues et elle chante aussi parfois. elle peut s'installer dans le jardin, guitare à la main et y rester parfois des heures à composer de nouvelles mélodies et de nouvelles chansons. ☆

pseudo/prénom charlotte. âge dix-huit ans. t'habites où? en france. comment tu as connu le forum? grâce à bazzart. t'en penses quoi? il est beau. ☆ love never felt so good. 3190169208

présence tous les jours.

Code:: <pris>sasha pieterse</pris> ♢ <pseudo>mela ring</pseudo>

Invité

✰ il était une fois

"oh you're in my veins,
and i can't get you out. "
@ in my veins ○ andrew belle.

Aujourd'hui, mon petit Julian, rien n'a changé. Maman et Jacob sont passés te voir ce matin et cet après-midi, c'est moi qui suis là à tes côtés. Aujourd'hui, comme depuis trois mois, c'est toujours la même attente insurmontable dans cette chambre d’hôpital froide et sinistre. Comme tous les jours, des médecins et des infirmiers se bousculent toutes les heures à ton chevet pour voir comment tu vas, si ton état s'améliore. Et à chaque fois, c'est la même réponse qu'ils nous livrent : aucune amélioration. Rien. Tu n'as pas plié un doigt, tu n'as pas bougé ne serait-ce qu'une de tes paupières. A la maison, l'ambiance est triste et maussade. Personne ne parle vraiment, toutes nos conversations restent superficielles. J'aimerais crier ma douleur à quelqu'un, qu'une personne me comprenne. Mais dans la vie, à chaque coup dur, ça a toujours été toi. Et seulement toi. Maintenant que tu es là, étendu sur ce lit d’hôpital, les paupières closes, la respiration faible, je me rends compte que tu es la personne la plus importante dans ma vie. Tu es mon petit frère, chose qui ne changera jamais. Je ne te l'ai jamais dit, mais je me suis toujours demandé pourquoi nous n'étions pas jumeaux. Une part de moi a toujours su que nous étions bien plus que de simples frère et sœur, que nous étions comme des âmes sœurs. C'est dans ces moments là que je me rends compte que tu n'es pas qu'un simple frère, mais que tu es mon confident et mon meilleur ami. Si tu voyais ces mots, tu rigolerais et te moquerais de moi. Mais aujourd'hui, tu n'es plus là pour rire à mes côtés. Enfin si, tu es encore là, tu respires, branché à toutes ces machine, mais tu ne bouges pas, tu ne ris pas. Mais je veux que tu te battes, que tu te battes aussi fort que moi je me bats aujourd'hui pour ravaler mes larmes et prétendre que tout va bien quand je pense à toi. Je veux que tu te battes pour moi, mais aussi pour Maman, Jacob, Tina et Papa. Et pour tes amis aussi et tous les gens qui t'aiment et veulent t'avoir près d'eux. Oh, mon téléphone sonne. Pardonne moi mon frère chéri, mais c'est Malo qui m'appelle. Je reviens tout de suite. Cette énième lettre n'est pas fini..

Tu poses le stylo sur la petite table et attrape ton téléphone. Le prénom de Malo inscrit sur ton portable te décroche un sourire, un vrai. Le premier depuis bien longtemps. Tu te demandes ce qu'il veut. Peut-être qu'il va venir te chercher pour te changer les idées, comme il le fait depuis ces trois derniers mois. Ou alors il va te demander des nouvelles de ton frère et t'épauler comme le vrai ami qu'il est. Tu t'empresses d'appuyer sur le bouton vert et portes l'appareil à ton oreille gauche. C'est une manie que tu as, tu ne téléphones jamais avec ton portable collé à l'oreille droite. C'est un détail que personne ne remarque mais toi ça te fait rire. Les choses futiles et enfantines comme ça, te font rire, c'est une manière de décompresser de tout ce qui s'est abattu sur toi et ta famille récemment. Julian est dans le coma depuis trois mois maintenant. Trois longs mois où rien n'a changé. Trois long mois où tu as mis ta vie sur pause pour t'occuper de lui, être à ses côtés. Rien n'est plus important pour toi que la famille et tu ferais n'importe quoi pour lui. « Malo, c'est toi ? » Bien sur que c'est lui, idiote. Tu attrapes ton sac à main, posé à côté du lit où repose Julian et te dirige en direction des toilettes. Tu espères que personne ne sera à l'intérieur pour pouvoir lui téléphoner tranquillement. « Oui c'est moi. Ça va, tu te sens mieux ? » Tu traverses le long couloir du cinquième étage de l’hôpital, puis ouvres la porte. Il n'y a personne à l'intérieur, fort heureusement d'ailleurs. « Ça va.. Oui t'inquiète pas. » Mensonge. Tu ne vas pas bien et ce n'est un secret pour personne. Et encore moins pour Malo. Il te connais trop, que ce soit tes petites manies, tes rêves les plus fous ou encore chaque trait de ton foutu caractère. « Tu es sûr ? Tu peux m'en parler tu sais.. » Il marque une pause avant de continuer : « Des nouvelles alors ? » Tu sens dans sa voix qu'il est gêné. Tu avances en direction du miroir et observe ton reflet. Une larme coule sur ta joue et tu l'essuies à l'aide de la manche de ton pull. Qu'a fait ta famille pour mériter ça ? Qu'a fait Julian pour se retrouver dans le coma ? A ces pensées, d'autres larmes parcourent ton visage et tu es à deux doigts de t'effondrer. Une peine indescriptible s'est encrée en toi depuis maintenant trois mois et tu n'arrives pas à l'extirper. Tu te sens impuissante face au sort de Julian. Un accident de moto lui a ôté son sourire ce matin là. Aujourd'hui, les médecins ne savent pas qu'elle sera son état quand il se réveillera. « Non.. Rien.. Aucune amélioration ! Je commence à croire qu'il ne s'en sortira jamais et je ne pourrais pas le supporter ! » Regarder ton visage dans le miroir te met hors de toi. Tu ne comprends pas pourquoi ce n'est pas Julian qui est à ta place et toi allongée dans ce lit d’hôpital. « Mais non, ne dis pas ça ! Il est fort, il va se battre pour vous, pour toi ! Attends moi, j'arrive ! Tu as besoin de moi.. » Tu raccroches le téléphone et le mets dans ton sac. Savoir que Malo est en route pour l’hôpital te fait l'effet d'une bouffée d'air frais. Les blessures de ton coeur s'apaisent quelque peu. Tu retournes dans la chambre de ton frère après avoir essuyer les larmes sur ton visage. Tu ne veux pas qu'il te voit les yeux rouges, rongés par la peine et la tristesse. Julian ne peut pas te voir! Arrête de te dire ça, idiote ! La lettre que tu as commencé quelques minutes plus tôt, se trouve là où tu l'as laissé. Tu la reprends mais les mots ne viennent plus. Ce doit être au moins la trentième que tu écris. Depuis que Julian est dans la coma, tu ne cesses d'inscrire ton ressenti sur un bout de papier. C'est ta manière à toi d'exprimer ta peine sans que personne ne le sache. Toutes ces lettres, tu les laisses chez toi, dans un tiroir où se trouvent quelques photos de toi et de ta famille, ainsi que des objets qui comptent pour toi. D'habitude, tu n'aimes pas conserver ce genre de chose, mais là c'est différent. Comme si le fait d'avoir une photo de Julian ainsi qu'une carte postale qu'il t'a écrite il y a bien des années, te permettait de faire survivre la flamme qui brûle en lui. Tu t'assois sur le lit de ton frère et lui prend la main. Comme si l'espace d'un instant, vous étiez connectés, toi et lui.

" maybe in our wildest moments,
we could be the greatest. "
@ wildest moments ○ jessie ware.

Le soleil caresse doucement ton visage. En quelques minutes, les rayons de l'énorme boule de feu ont envahi la pièce avant même que tu ne puisses t'en rendre compte. C'est le genre de matin que tu adores, ceux où tu peux traînasser dans ton lit jusqu'à midi tout en te souciant de rien. Tu t'enroules dans la couette, tu as l'impression qu'elle te protège. Tu tournes sur toi même parcourant le lit de long en large. L'odeur de Louis est toujours présente et tu inspires en fermant les yeux quelques secondes. Louis. Son prénom danse dans ton esprit depuis que tu as fait sa connaissance. Ton coeur s'emballe un peu plus à chaque fois que tu entends sa douce voix. Louis. Celui que tu aimes aujourd'hui, celui que tu aimeras encore plus demain. Louis. Ton professeur. La réalité te rattrape et tu sais que tu ne vivras jamais cette histoire pleinement tant qu'il sera celui qui t'apporte la connaissance. Personne ne doit savoir, pas même Malo, non, personne. Encore quelques années et Louis ne sera plus un jardin secret. Encore quelques années et Louis sera à toi, entièrement.