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![voyou (+) noeh. Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | Sujet: voyou (+) noeh. Ven 29 Aoû - 11:11 | |
| noeh turnerft. robert laby // crédit@ericspositoloves on tumblr entre cachetons et insomnies ✰✰✰
âge dix-neuf années, c'est peu ou trop, il se le demande parfois. dix-neuf années sous la pluie anglaise. date/lieu de naissance londres, un seize mars tout gelé, comme sa peau pâle à sa naissance. job ou études étudiant en psychologie. paradoxale quand lui-même ne sait comprendre la sienne. finalement, peut-être est-ce une de ses motivations. puis quelque chose de moins honorable, se sentir aimé et désiré, louer son corps à l'inconnu le temps d'une nuit. statut célibataire, ce monde tout rose tout beau est bien trop compliqué pour lui. bien plus que les mathématiques ou la physique. orientation sexuelle il ne sait choisir. ça dépend se son humeur, de son partenaire, de la couleur du ciel. caractère il est impulsif, studieux, susceptible, rêveur, réservé, parfois violent, créatif et inventif, élégant malgré ses addictions et enfin et surtout, un grand lunatique. groupe la noyade, il lui en a fallut peu dans ce long fleuve tranquille qu'est la vie. il a toujours été débordé par un rien. célébrité robert laby, le mannequin.→ l'artiste londonien. depuis tout petit, noeh a développé un esprit créatif, inventif, bref, artistique. ça n'est pas une histoire de gênes, puisque sa famille n'a rien d'une famille d'artistes. c'est son enfance difficile qui l'a poussé à s'enfermer dans sa chambre de la petite maison bruyante des turners où ses parents se tapaient sans cesse dessus. il a commencé par peindre sur les murs de sa chambre. une fenêtre. une vue meilleure que ce quartier, le plus pauvre de londres. puis de fil en aiguille il a découvert les douces mélodies du piano et le grain des photographies qu'il a commencé avec un vieux polaroïd volé. aujourd'hui, c'est la même chose, il aime autant l'art. ça lui permet d’extérioriser, en fait. → les addictions trop nombreuses. braver l'interdit. voilà ce qui pousse les jeunes adolescents à fumer, en général. le jeune turner ne fut pas une exception, ça a d'abord était le tabac. puis l'herbe. il ne pouvait presque plus s'en passer. ça a duré quelques années, le temps qu'il se rende compte de l'idiotie de la chose. puis, c'est devenu occasionnel, après tout c'est psychologique, se pourrir la vie ne l'a pas aidé à en avoir une meilleure. juste à se changer les idées. puis, il y a peu sont arrivés les cachetons. d'abord pour dormir, puis pour planer. rien ne l'empêchera d'en ingurgiter, les mauvais jours. puis, il y en a une autre, plus particulière. le sexe. que ce soit avec les hommes, ou les femmes, il adore ça. se sentir désiré, un de ses passe-temps favoris. il a d'ailleurs joint l'utile à l'agréable puisque maintenant, pour certaines personnes qui lui plaisent il loue son corps, pour se payer son loyer. il n'en n'est pas fier mais pas honteux non plus, chacun a ses petits secrets. → nouveau départ. ses années lycées enfin complétées, plus rien ne retenait à londres. si ce n'est ces gros bus rouges qu'il aimait à photographier. c'est pourquoi, un vieux sac à dos en cuir sur le dos, il n'a pas hésité une seule seconde à monter dans un train, le premier qu'il croisa à la gare, pour s'en aller. il avait à peine son diplôme en poche, et il abandonné déjà la maison familiale. enfin, le taudis familiale. turner. ça serait pourtant plus beau si ça serait le nom d'un manoir. mais ce "rêve", il n'y a plus pensé en abandonnant son ancienne vie. puisqu'il a abandonné sa famille aussi, simple revanche, après la vie dont il a hérité. depuis le temps qu'il l'a imaginé, ce départ... il a enfin eu lieu. à sa plus grande excitation. le voilà à brighton. nouvelle vie, nouvelles études, nouveau chez soi, nouvelle vie. → la solitude meurtrit. depuis sa plus violente enfance, noeh est un grand solitaire. écouter le silence. le calme. la nature. marcher de nuit, dans les rues d'une ville endormie. fumer à l'aube, quand le ciel se teinte de rose. pleins de petites choses futiles qui le rende associable en apparence et pourtant, il sait être de très bonne compagnie, les bons jours. ses amis, ils les comptent sur les doigts de la main. il n'a pas besoin de plus. pourquoi faire, après tout? parfois, il disparaît le temps de quelques jours. personne ne sait où il va, pourquoi, comment. lui se contente de monter dans un bus. dormir à la belle étoile. prendre un bain de vent frais pour revenir plus revigoré dans sa vie lamentable. → les désirs les plus fous. une galerie d'expositions. les murs sont blancs, purs et innocents. dessus, à distance égale, s'alignent les photos de noeh. prises avec son vieil appareil instantané, les gens vont et viennent observant les paysages, les couleurs, les ombres. ce sont ses oeuvres. et chacun les admire. voilà ce qu'il aimerait. vivre de sa passion, vivre de ce moyen d'expression, vivre de l'art. un bateau. une voile, un mat, bref, un petit bateau d'un blanc nouveau. avec ce bateau, il partirait encore plus loin. il se perdrait en mer, découvrirait des îles exotiques, défierait les vagues au plus profond de la nuit. seul. son arche, noeh le rêve chaque soir où l'air de brighton est trop étouffant pour son besoin d'évasion. un deuxième souhait. l'argent, cette fois, ne lui permet pas. la liste pourrait être encore longue. il ne manqué pas d'idées, toujours perdu dans ses pensées. → les études, la perte de temps. forcément, en arrivant dans cette toute nouvelle ville, il lui a fallu une nouvelle piste a exploré. et par là, j'entends université. il n'a jamais vraiment travaillé dur à l'école, au collège ou au lycée. et c'est bien parce qu'il n'en n'a jamais eu besoin. ça se fait tout seul, chez lui, les bons résultats. puis, encore une fois, l'ambiance de sa maison n'était pas vraiment celle de travail. bizarrement, il s'est dirigé vers la psychologie. bien que toutes les portes lui furent ouvertes. peut-être parce qu'il ne comprend pas la sienne. ou celle de ses parents. il ne le dira jamais vraiment. ça le passionne, le comportement humain, les troubles psychologiques... bien moins que l'art, c'est sûr, mais il lui fallait une voie. et ça ne pouvait en être une, il voulait quelque chose de stable. on lui a toujours demander de se ranger dans la normale, ce qu'il a du mal à faire mais qu'il obstine suffisamment à faire pour se lever tout les matins et étudier.✰ il était une fois→ les turners. années - 5. une mère, droguée, jusqu'aux bouts de ses ongles sales. un père, alcoolique. une mère, prostituée, jusqu'aux bouts des seins. famille pour le moins basique dans l'Essex, le quartier le plus pauvres de Londres. le quartier où l'on trouve le plus d'immigrés. un père purement anglais, une mère purement écossaise. bref, c'est les turners. vols, petits jobs misérables, voilà pourquoi ils sont connus par les autres pauvres familles des alentours. malgré leur vie plus que désolante, roselia et steevie n'ont pas hésité à avoir un premier enfant. un petit garçon, morgan. celui-ci a vite était victime de l'amour trop fort pour être exprimé autrement que par la violence. il s'y ait vite habitué. année J. noeh. voilà leur deuxième. le deuxième petit garçon né dans l'ultraviolence amoureuse des turners. son visage, ses genoux, son dos, ses côtes à lui aussi se sont tâchés de hématomes, comme celui de son frère. ils ont tous les deux grandis, en décalage de cinq année de solitude pour morgan, dans la fumée de l'herbe de leur père. dans l'ambiance de harem qu'avait fait naître ici leur mère. elle était d'ailleurs parfois plein de haine contre ses deux garçons, à cause d'eux, elle n'avait pas pu "travailler", pendant neuf mois. pauvreté. drogue. prostitution. coups. blessures. voilà comment se résume la vie de cette bien pauvre famille.
→ l'errance dans l'enfance. l'enfance. c'est d'ordinaire pourtant si beau. oui, d'ordinaire, comme vous le verrez la vie de noeh ne l'a été en aucun cas. à aucun moment. pourtant, il a tellement essayé de se ranger dans la normale qu'aujourd'hui, il considère son enfance banale. mais encore une fois, c'était loin d'être le cas. voilà pourquoi. alors que d'autres jouent avec des voitures, des ballons, morgan et son frère n'avaient que des bouteilles de whisky vides ou des mégots. oui, ça jonchait le sol chez eux. leur chez eux. les enfants en ont un beau d'habitude. coloré, doux, comme du coton, comme du sucre. avec un jolie lustre auquel pendant des petits jouets. ça n'ont plus, les frères turners n'y ont pas eu droit. heureusement - ou malheureusement, à voir du point de vue -, ils ont su développé ruse et malice. avec leur gueule d'ange, ils ont su se montrer persuasifs. voir intrusifs. oui, le benjamin des deux frères avait déjà ce besoin de normal. ce besoin de se fondre dans le monde qui l'entoure. il volait les jouets que ses copains avaient en classe, pour s'amuser avec eux. ou du moins le montrer. ils avaient ses petites habitudes pour survivre dans ce bordel qu'était déjà sa vie, alors que ce n'était qu'un gosse. pour les devoirs, il allait les demander à cette petite fille aux couettes blondes qui était amoureuse de lui. pour se payer des glaces, il allait à la maison de retraite, se faire passer pour le petit-fils des vieilles personnes qui avaient perdus la tête. quand sa mère amenait des garçons qui la faisait crier pour des sous (oui, c'est comme cela qu'il voyait ça), il se cachait dans la cave qu'il avait aménagé avec un matelas pour lui et son frère. et ce jusqu'à entrée au collège. qui marquera de grand changement dans son calme et sa discrétion habituelle.
→ adolescente odyssée.
il était doux. il était calme. gentil, stable. il était même adroit, dans son petit univers pourtant si bancal. malheureusement, le collège a changé ça. alors que ça ne devait être qu'une étape de plus qu'il surmontrait dans son silence et sa solitude habituel (sa recette préférée), ça a été tout le contraire. il a pris conscience que toutes ses tentatives de se ranger dans la normale n'ont pas suffit. pas suffit à cacher ses bleus, ces marques rougeâtres sur ses frêles genoux d'enfant en pleine maturité. il s'est d'ailleurs vite rendu compte que ce n'était pas normal. que cette violence entre ses parents et lui puis finalement sur lui. que cette pauvreté, ces habitudes de voyou, le métier de sa mère, les addictions de son père. bref, et tout ça, il se l'est pris en pleine poire du jour au lendemain. et oui, les rumeurs tournent très vite dans ce genre de quartier défavorisé. « ta mère la pute. » c'est comme ça que ça a commencé. des yeux au beurre noire. des lèvres en sang. un nez cassé. des côtes brisés. ouais, il l'avait dans le sang aussi cette violence. cette envie de se défouler, tout de suite, tout le temps. et c'est ce jour là qu'il l'a découvert. plus tard, c'est une tout autre addiction que celle du sang qu'il découvrira. celui du tabac. la fumée qui t’incendie la gorge. qui te détend dans les poumons. qui te détruit, finalement. il y a vite pris goût. la tête qui tourne. les pas irréguliers. les pensées qui défilent trop vite. les images trop colorés. l'herbe verte et naturelle. ça aussi il y a vite prit goût. → le début de la fin. adolescent, noeh l'est resté longtemps. assez longtemps pour continuer ses expériences sexuelles au lycée. ces expériences, comme on les appelle, finiront par elles aussi s'ajouter à la liste de ses addictions. ouais, particulière comme drogue, le sexe. mais c'en est une comme une autre. en arrivant à brighton par ce train dont il ignorait la destination, il a été dans l'université de la ville. la première qu'il a trouvé, chercher un dossier d'inscription. il a mis trois minutes à choisir son cursus. ce cursus qui pourtant définirait la suite des événements pour lui dans la ville. trois minutes. il ne lui en pas fallu plus pour choisir sa nouvelle vie. pourtant, tout l'été (car il est arrivé juste après ses examens de lycée), il a dû bosser dur pour se trouver un appartement. des trucs nets. d'autres beaucoup moins. il a surveillé des labos clandestins. livrés des pizzas. jusqu'à trouver une situation stable (encore et toujours, la stabilité recherché). une année. voilà une année qu'il est là. durant celle-ci, il a eu le temps de tomber amoureux. de faire l'amour d'ailleurs. mais aussi de baiser. baiser pour quelques billets. cogner. cogner jusqu'à saigner de ses propres mains. avaler des cachetons. assez pour paniquer, seul, au milieu de la nuit dans son lit. se paumer. dans sa vie, mais aussi son université... trop défoncé pour retrouver sa salle de classe. il a aussi eu le temps d'hainer. hainer jusqu'à ne plus avoir d'insultes à lancer. aimer, encore. voler, toujours. une année, c'est assez pour flâner.pseudo/prénom bryan/crystalised âge bientôt la majorité sexuelle, pour vous faire une idée t'habites où? en france, dans l'nord comment tu as connu le forum? bazzart t'en penses quoi? il est beau, frais, aspirant présence presque quotidienne - Code:
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<pris>robert laby</pris> ♢ <pseudo>noeh turner</pseudo>
Dernière édition par Noeh Turner le Dim 31 Aoû - 0:09, édité 18 fois |
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