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Invité Invité
| Sujet: reza + super glue. Jeu 28 Aoû - 4:19 | |
| reza fane văcărescuft. sebastian stan // sebstandaily.fais pas la gueule, déjà que t’es moche.✰✰✰
âge bientôt vingt-huit piges, mais toujours pas fatigué de tes conneries. date/lieu de naissance un 24 novembre un peu frisquet, dans une caravane traversant l'Italie. Ou bien la Belgique, mais toi tu préfères dire la France. Ta mère avait l'habitude de changer de version à chaque fois que tu lui demandais, à croire qu'à force de mettre des marmots au monde elle en a oublié les détails de ses premiers. Mère indigne. job ou études t'es ce qu'on appelle un parasite. Tantôt musicien du dimanche, lanceur de couteaux, clodo, serveur ou pickpocket. Tu t'adaptes, t'es pas trop difficile. statut à la recherche d'un pauvre pigeon qui acceptera de t'héberger pour tes beaux yeux. Une semaine, un mois, tu prends tout et t'es capable de vendre du rêve juste pour abuser autant que tu peux. orientation sexuelle pédé comme un phoque, et tu ne t'en caches pas. Mais tu peux éventuellement draguer les donzelles et promettre monts et merveilles sans concrétiser tes promesses, si jamais ça peut te rapporter un toit pour une nuit ou un bon repas. caractère débrouillard; opportuniste; égoïste; profiteur; menteur; adaptable; souriant; intrusif; curieux; compatissant; compréhensif; peu rancunier; amusant; imprévisible; timbré; collant; doux; persuasif; à l'écoute; attendrissant; marginal; imaginatif; sans gêne. groupe les pieds dans le sable. célébrité sebastian stan.les văcărescu étaient connus à brighton, dans le temps. Vous étiez les gitans du coin, les manouches, les merdeux, les gars en caravane qui géraient le complexe de la jetée. Attractions, boutiques de sandwichs et stands de jeux, ta famille était bien installée et intégrée à la communauté. Mais les emmerdes vous ont rapidement rattrapés et la ville vous a foutus à la porte. Alors vous avez fait ce que vous faites le mieux : bouger -ou fuir, selon les versions-. Mais aujourd'hui t'es déterminé à retrouver ta place et à reconquérir ce petit bout de lumières. Il est à vous. A toi. Tu vas les rendre fous jusqu'à ce qu'ils dégagent un par un et que plus personne ne veuille de la gestion des manèges. Et là ... et là ... t'as pas encore la suite du plan mais ça viendra. ++ t'as pas de domicile fixe. Tu squattes chez les gens, comme si c'était chez toi. Des amis d'enfance ou plus récents, des petits-copains temporaires, des âmes bienveillantes -autrement appelées pigeons-. Mais tu t'fais souvent virer parce que tu prends un peu trop tes aises, ou parce que tu oses piquer un bibelot ou deux. Pourtant t'avais proposé de faire fifty-fifty sur la vente de ce vieux vase tout moche. ++ t'élabores souvent des plans foireux, des stratégies bancales, dans tous les domaines de la vie. Et tes conseils sont à la hauteur de ta façon tordue de réfléchir : complètement pourris, à ne surtout pas suivre. ++ t'es reparu à brighton depuis un peu plus de neuf mois pour retrouver l'une de tes soeurs. Elle s'est tirée de la famille pour venir chercher son gosse laissé à l'adoption trois ans plus tôt, et tu commences à t'habituer à cette vie en solitaire. En fait t'as plus vraiment envie de repartir sur les routes, t'es bien ici et tu peux faire tes propres traces sans subir la pressions des autres membres de la communauté. T'aimes qu'on ne te dise pas ce que tu dois faire, qu'on n'essaie pas de te marier à l'une de tes cousines, qu'on n'entre pas dans la douche pendant que t'es à poil et qu'on ne tente pas de t'enseigner l'art de la divination. Etre dans la merde financièrement t'es habitué, et finalement le groupe ne te manque pas tant que ça. Alors tu prétends que tu n'as pas retrouvé ta soeur, juste pour qu'on te foute la paix un peu plus longtemps. Tu sais bien que ce n'est pas une solution viable sur la longue durée, mais peu importe. ++ t'as quelques petits soucis avec l'alcool, t'as tendance à boire pas mal. Beaucoup trop. Dès que t'aperçois une bouteille t'as besoin de taper dedans, c'est une sorte d'automatisme. Mais tu n'vas pas non plus gémir en t'aplatissant sur le sol si tu n'en trouves pas pendant plusieurs jours, tu te rabattras sur le chocolat. ++ t'aimes participer à des réunions de pauvres gens mal dans leur tête : les alcoolos anonymes, les drogués, les anciens taulards, les cancéreux. T'es un peu comme Marla Singer dans Fightclub, et tu racontes toujours des tas de conneries quand tu y es. Tu trouves une petite histoire larmoyante pour te donner de la crédibilité, et t'en profites pour te gaver de gâteaux et essayer de trouver un hébergement auprès des participants. Les paumés se soutiennent généralement entre eux, et ce n'est pas parce que tu ne partages pas la même détresse que tu n'es pas en détresse toi non plus. ++ les flics te connaissent bien, surtout les anciens. Ils ont ton dossier, rempli d'un tas de feuilles. Tu leur as attiré un paquet d'emmerdes quand t'étais encore qu'un adolescent, et ils sont convaincus que tu ne vas pas t'arrêter là. Ils te surveillent du coin de l'oeil, alors tu dois faire gaffe parce que maintenant t'es majeur et vacciné. C'est pas faute d'avoir essayé de les acheter avec des télés quand t'étais môme, de vrais incorruptibles... ++ tu crois en dieu, à fond. D'ailleurs tu sais que tu vas brûler en enfer mais tu te confesses souvent au cas où, au plus grand désarroi de celui qui t'écoute. Parfois t'essaies de rattraper tes conneries, t'es même allé rendre du fric à un type que t'avais volé juste par souci de conscience. ++ tu sais assez bien cerner les gens et leurs attentes pour t'y plier afin d'obtenir d'eux ce que tu souhaites. Tu peux être le pauvre étudiant de vingt-quatre ans battu par son père, obligé de fuir le domicile et d'abandonner ses études; ou l'employé au noir non qualifié qu'on a menacé de renvoyer dans son pays; ou encore l'ancien combattant au syndrome post-traumatique qui a du mal à garder un emploi. Mais chassez le naturel et il revient au galop. La plupart se rendent assez vite compte que tu n'es qu'un gros mytho opportuniste qui n'a pas l'intention de se chercher un boulot stable, capable de piquer leur tableau de maître pour le revendre vingt dollars au coin de la rue. Pourtant t'aimes tous les gens qui croises ta route, à ta manière. Ça te fait chier quand ils commencent à s'énerver, te foutent à la porte ou te demandent des explications. T'es comme t'es, mais t'es fidèle et fiable dans tes relations. On peut compter sur toi -quand t'es pas en train de gratter du fric ailleurs- et tu tends toujours ton épaule pour que l'autre puisse pleurer. Si tu fais des promesses tu les tiendras, mais t'évites d'en faire parce que ça n'sert à rien. Puis si tu fous quelqu'un dans la merde, t'essaieras toujours de l'en sortir avant de te barrer en courant, eh ouais. ++ t'as une sorte de délire étrange avec les extra-terrestres. T'es persuadé qu'ils existent, que les gouvernements le savent mais qu'ils le cachent à la population. Sérieusement, c'est hyper crédible, et tu sais que t'as vu un OVNI dans le ciel quand t'avais douze ans. ✰ il était une fois T’arraches l’objet des mains de ton ami, désignant une affichette sur laquelle est annoncée le prix des boissons en te levant subitement. « Atta’ ta’ ta’ ta’ ! C’truc de fou, tu vas voir. » Quiconque s’étant déjà trouvé dans un bar accompagné d’un Reza alcoolisé qui prétend avoir une idée ‘super trop démente’ sait qu’à ces paroles, il faut se tailler en courant ou t’assommer avant que tu ne mettes ton plan à exécution. Mais Julian n’en fait rien, il se contente de t’observer un sourire au coin des lèvres parce que lui, c’est ton VRAI pote. Alors tu fais danser son couteau suisse entre tes doigts, le torse bombé par l’arrogance. Comme n’importe quel mec bourré qui surévalue ses performances, faisant fi de l’affaiblissement de tes réflexes provoquée par ta consommation abusive de whisky. Tu t’imagines que tu viseras aussi bien que pendant tes entraînements, que c’est une sorte d’automatisme, de don qui s’empare de toi indépendamment de ta propre volonté, que t’es qu’une marionnette entre les mains d’une force supérieure qui guideras ton geste vers la perfection. « J’suis pas bien certain sur c’coup là. » Mais quel rabat-joie. Quelle négativité. Quelle fiotte –oui c’est toi qui dis ça-. Tu laisses échapper une sorte de « pfffffff » sonore signifiant ‘regarde le maître, dégonflé’. Et alors tu plisses les yeux pour essayer de figer cette putain d’affiche qui essaie de te déconcentrer en se dandinant sur le mur, puis tu lèves ton bras dans les airs avant de projeter ta main vers l’avant. Mais là, une sorte de phénomène paranormal se produit puisque la lame ne se plante pas devant toi. Et pendant que tu te demandes si elle vient d’être subtilisée par un rayon extra-terrestre, tu comprends à un grognement de douleur et de frustration s’élevant dans ton dos que t’as malencontreusement laissé s’échapper le couteau suisse de tes doigts bien avant de le diriger vers le mur. Tu fais alors volte-face pendant que ton pote se rassoit illico, attrapant ta manche pour t’obliger à l’imiter. Dans un autre monde –ou t’as miraculeusement réussi à rester sobre-, tu poses certainement tes fesses sur la chaise en adoptant une gueule d’innocent au-dessus de tout soupçons. Mais dans celui-là, tu lâches un rire qui résonne dans tout le bar, couvrant les conversations les plus bruyantes. Forcément, le type à la joue entaillée par ton couteau suisse ne tarde pas à faire vriller ses deux billes enragées jusqu’à toi. Oups. T’as à peine le temps de te faire cette réflexion très utile que le roux s’extirpe de son groupe d’amis pour venir se planter devant toi. « C’est à toi, cette merde ? » Il t’interroge en te tendant le petit couteau courbé. Et au lieu de nier effrontément, de rejeter la faute sur ton pote ou d’assumer ton acte en présentant tes plates excuses, tu ne trouves rien de mieux à dire que : « eh bah, t’es bien plus sexy comme ça. » Julian attrape son nez en tournant légèrement la tête, et tu sais que ça signifie qu’il est sur le point de se marrer comme un gros traître. Alors tu décides de rattraper le coup en mettant les pieds dans l’plat. « S’t’en fais une autre juste là … » Tu pointes ton index pour le faire glisser sur l’arête du nez du rouquin en pétard, haussant l’un de tes sourcils en signe de provocation. Ouais, t’es carrément en train d’allumer un type de près de cent kilos que tu viens d’humilier publiquement devant sa bande de bipèdes remplis de bière. Mais sait-on jamais, parfois dans les films y’a des scénarios un peu bancals comme ça qui se terminent bien. C’est vrai … ces films ne sont généralement pas diffusés sur les chaînes publiques, mais peu importe. Tu sens bien qu’il n’est pas très réceptif le mec, parce qu’il attrape subitement le col de ton t-shirt en t’obligeant à te relever et te menace d’un regard noir. Alors, pris de panique et d’une soudaine euphorie, tu lui écrases violemment le pied pour te dégager de son étreinte. Puis tu hurles un « COOOOOOOOOOOOURS ! » parfaitement inutile étant donné que tu es le seul responsable, et tu détales comme un lapin, hilare, avant que la pointe de ta chaussure ne cogne un pavé. C’est là que tu t’étales sur le sol avec autant de grâce qu’une baleine à quelques mètres à peine de l’entrée du bar, le front collé contre le béton humide. Aïe bordel, ça tue. « J’vais te dégommer, sale gitan. » T’entends vaguement l’autre barge beugler dans ton dos, alors tu t’mets à ramper comme un ver de terre condamné à s’faire béqueter par un oiseau affamé. « J’suis pas un gitan, j’suis un rom. » Ouais, d’abord. « Comme le rhum. Le rhum à boire. » Et t’es tellement mort de rire de ta blague même pas digne d’un carambar que t’arrives même plus à ramper pour essayer de sauver tes fesses. De toute façon tes frères et tes cousins viendront te venger. En attendant, t’as plus qu’à serrer les dents ou à trouver un truc vraiment pertinent à dire. « Eh dis, p’t’être tu veux que j’te lise l’avenir ? » Ouais. Serre les dents.
« J’t’ai dit que j’te l’ai pas fauchée, ta putain de statuette. Elle avait une gueule à faire flipper Michael Myers, même un aveugle n’en aurait pas voulu. » Ok, t’es conscient que rejeter la faute sur la laideur de la sculpture chérie que sa mère lui a léguée avant de crever d’un cancer n’est probablement la défense la plus adaptée à la situation. Mais sur le coup, tu n’vois pas comment le convaincre de ton innocence. Tu n’le lâches pas de ton regard clair, comme si t’espérais qu’il puisse lire la vérité au fond de tes iris. « Ca fait six mois que j’ai pas piqué un centime, que j’ai pas tiré abusivement dans tes whisky à 5 000 dollars la bouteille et que je schlingue la friture six jours sur sept. » Ouais, t’avais carrément postulé pour un job dans un fast-food puant et tu restais à ta place, comme un membre bien intégré de la communauté de Brighton. Tu t’étais rangé pour ce con. Pour lui prouver que t’étais autre chose qu’un branleur qui faisait les poches des passants, qu’un profiteur qui se tournait les pouces pendant que les autres ramaient. Tu lui avais fait des promesses que t’avais tenues, comme dans les séries B où l’avorton crasseux se transforme en type respectable pour les beaux yeux de son prince charmant. Un tas de conneries ouais, t'es ridicule. « Tu veux une médaille ? C’est censé être normal de n’pas renifler dans l’alcool et le porte-monnaie des autres, bordel. » Peut-être, mais pas pour toi. Pour toi c’est un putain d’exploit et il le sait. T’avais été la risée de ta famille toute entière, on t’avait traité de ‘gonzesse’, de ‘canard’, de ‘princesse’, de ‘bisounours’, de ‘pigeon’. Les rôles inversés, en somme. T'es ridicule. « J’veux que tu t’en ailles. » Les mots tombent comme un couperet. Cassants. Blessants. Tu refuses de les entendre, tu refuses de croire que votre histoire se résume à ça. T’as le cœur prêt à s’faire la malle, t’as chaud, t’es pas bien. Il attrape ton manteau et te le jettes à la figure. Il assène des coups d'pied à tes godasses pour les envoyer à tes pieds. Bien sûr t’es loin d’être parfait mais cette fois t’as fait les choses comme il fallait. « Tu me dégages pour une statuette, sérieusement ? Après deux ans, comme ça ? » T’as du mal à croire que tu perds le combat contre cinquante centimètres de bois taillé. Tu souris même, l'espace de quelques secondes. Et tu te mettrais bien à rire si t'étais pas convaincu que t'allais finir par chialer comme un gosse de trois ans à qui on vient d'apprendre que le père noël n'existe pas. T'es ridicule. C'qui t'étreint le plus le bide c'est de comprendre le degré de confiance qu'il t'accorde après tout ce temps : un zéro pointé. Qu'après ces longs mois à te susurrer des ''je t'aime'', il est capable de t'accuser de la disparition de sa décoration d'intérieur parce que ça tombe sous le sens, de part tes origines. « Merde mec réveille-toi, t’es une saleté de gitan avec une famille de tarés. Des voleurs, des tricheurs, des menteurs. Tu croyais que j'allais te présenter à mes parents ? » Ok là ça fait mal. Très mal. Tu t'mords la lèvre, violemment, et tu serres ta putain de main tremblante autour de ton blouson. T’aurais dû écouter ton cousin quand il t’avait conseillé de saigner ce sale fils à papa. De taper dans son portefeuille autant que tu l’pouvais, que tu maîtrisais tellement bien le regard de chiot abandonné sur l’trottoir que t’aurais eu carton plein. De piquer son putain de stylo fétiche en or massif. De faire chanter son père. De le mener par le bout du nez. T'aurais dû bordel, au lieu de t'laisser avoir comme une princesse Disney. T'es ridicule. Et pourtant ça ne t'empêche pas de l'aimer comme un fou, de souffrir comme un supplicié et de l'implorer de te croire en boudant allègrement ta fierté. Mais là il est allé trop loin, de là vous ne reviendrez plus. Pas ensemble. Alors tu t'exécutes, tu lui obéis, tu t'barres en emportant les maigres affaires qui traînent chez lui. Et tu renifles pendant des jours, tu bois, tu fixes le plafond de la caravane en écoutant des chansons tristes comme tout bon dépressif fraîchement largué. T'es ridicule.
« Zaza, ça fait plus de six mois que t’es parti, elle s’inquiète la vieille. » Tu savais bien, que ça allait finir par arriver. Que cette absence prolongée allait entraîner des interrogations, des inquiétudes. Neuf mois pour retrouver une gamine paumée que tu connais comme si tu l’avais faite, c’est clairement louche. T’es persuadé que la moitié de la communauté n’y croit pas une seule seconde, qu’ils s’imaginent que ta sœur est morte au fond d’un caniveau et que tu n’oses pas revenir annoncer la nouvelle. Quant à l’autre moitié, ils sont probablement convaincus que tu traînes volontairement parce que tu t’es dégoté un Ken avec qui batifoler. « Et donc elle envoie ses espions, sympa la confiance. » Tu croises les bras sur ton torse, adoptant un air faussement boudeur en espérant qu’il restera focalisé sur la conversation. En vérité ça n’se voit pas, mais tu t’sens aussi bien qu’un type pas sportif qui vient de courir un marathon. Parce que contrairement à ce que t’as raconté à ta famille, ça fait déjà un moment que t’as retrouvé ta sœur et que vous squattez ce vieil entrepôt désaffecté de la ville. Et là, éparpillées entre les meubles en lambeaux, les affaires de ta cadette t’apparaissent comme des panneaux de signalisation lumineux au milieu de la nuit. Un seul regard de ton cousin vers le canapé miteux et troué, le sac rose à pois vert fluo, le matelas tâché de bière, le lavabo qui menace de se dessouder du mur, et il tombera sur une culotte en dentelle, un débardeur ‘i’m the queen’ ou une lotion démaquillante –quoiqu’encore ça, il pourrait bien s’imaginer que ça t’appartient-. Alors t’essaies désespérément de retenir son attention quitte à jouer la pauvre victime vexée d’être ainsi traquée. « Ils veulent tailler la route vers la France, dans un mois et demi on décolle. » Là t’en oublies ton petit manège. Un mois et demi ? Tu restes scotchée, la bouche entrouverte comme un demeuré. Il ne te reste plus beaucoup de temps pour élaborer un plan solide –et foireux- pour ne pas retourner dans la communauté. Peut-être que tu pourrais te jeter sous une voiture en espérant une longue immobilisation. Simuler ta propre mort. Faire croire à un enlèvement d’extra-terrestres. Tous les tuer. Ouais ... faut vraiment que tu réfléchisses à la question. « Sans Ruxandra ? » C’est bien ça comme excuse. Prétendre ne pas vouloir quitter Brighton sans ta petite sœur chérie. « C’est pour ça qu’on est là avec ton frère. On n’est pas des espions mais du renfort. » Et là, c’est le drame. Tu le vois, ce regard qui quitte lentement le tien pour dériver vers les alentours. Ce regard qui se pose doucement sur les draps froissés. Ce regard qui se rapproche dangereusement du soutien-gorge de ta cadette qui se délasse négligemment sur le coussin. Tout se passe un peu comme dans les films, au moment où le héros perçoit les évènements au ralenti, où il beugle un ‘nnnaaaaoooooooon’ qui s’éternise sur plusieurs secondes en se précipitant sur l’autre pour éviter la réalisation du dommage. Mais dans ton cas c’est un peu tard, et tu te vois mal détourner l’attention de ton cousin en lui filant un pin dans la gueule ou en lui roulant la pelle du siècle –bien que ça n’étonnerait probablement personne, au vue des relations qu’entretiennent les cousins dans votre communauté-. Et au lieu de penser à tout ça t’aurait mieux fait d’agir, parce que lui a eu le temps de s’avancer vers le sous-vêtement et s’en empare en tirant la tronche du mec qui vient de pénétrer dans la caverne d’Ali-baba. Tu fixes le morceau de tissu qui pendouille de son index, le visage peint d’un désespoir profond. « Merde quel petit cachotier, j’comprends pourquoi tu l’as toujours pas trouvée ta sœur ! » Ah, ah, ah. Est-ce que c'est une blague ? « Sérieux mais … tu suçais pas des bites toi ? » Tu le répètes, est-ce que c'est une blague ? « Classe. » Il faut le reconnaître, il a l’art des mots. « Vas-y t’es lourd. » Tu fais mine de te vexer, essayant de récupérer le bien de ta fantomatique petite-amie ‘vireuse de cuti’. C’est vrai, en terme de mensonge tu gagnes facilement dix points d’un coup, mais tu préfères qu’on s’imagine que tu pelotes des nichons –ark- plutôt qu’on sache que t’as mené toute la communauté en bateau depuis des semaines. « Oh ça va, j’suis juste choqué Zaza. Tu nous as bien cassé les couilles avec ta tolérance, tout ça pour finir avec une gonzesse ? » Ben justement, NON. Tu ne comprends même pas comment il est possible que cette conversation ait tourné de cette manière. Est-ce qu’ils espèrent tous tellement qu’un jour tu te marieras à une jolie blonde qu’ils sont prêts à se faire des films en deux secondes pour que leur rêve se réalise ? C’est incroyable. Parfois, t'es vraiment heureux de vivre parmi des hommes de Neandertal qui ont loupé quelques stades de l'évolution. « Y’a que les cons qui changent pas d’avis. » Tu hausses les épaules, désinvolte, déplaçant habilement le sac en bandoulière sur lequel est gravé ‘RUX’ en perles dorés derrière toi. « Roh j’en reviens pas bordel, pépé avait raison. » « Pépé était un putain de fanatique qui voulait m’égorger comme un poulet. » Tu fais remarquer, au cas où il aurait oublié les éclats de colère de ton grand-père quand il t'avait surpris en train de galocher le fils de l'instructeur. « N’empêche qu’il a toujours dit que Dieu te causerait un jour. » « Putain, on est vraiment obligés de parler de ça ? » T'as aucune envie d'entendre comment ton papi, sur son lit de mort, avait prédit que tu retrouverais le droit chemin. Il avait dû se retourner dans sa tombe un paquet de fois le pauvre vieux. Paix à son âme. « Tu me la présentes quand ? » « Jamais. » « T’as peur que j’te la pique ? En même temps j’te comprends, j’suis quand même plus beau gosse. » Ce qui est emmerdant avec ce genre de mensonge, c'est qu'il faut l'assumer. Le nourrir de fausses informations au risque de se trahir. Au pire t'achèteras un citron dans trois jours et tu t'feras pleurer en prétendant que la garce t'as quitté -vu le nombre de râteaux que t'as ramassés il n'sera même pas étonné-, ou que tu t'es rendu compte que t'y arrivais vraiment pas avec les filles et que t'es trop triste que ça n'ait pas marché. Ouais c'est pas mal ça, niveau compassion. « C’est un travelo. » T’annonces finalement, super sérieux, juste pour le faire chier un peu. « Quoi tu veux dire comme … la femme barbue à l’Eurovision ? » Ah, ton cousin et ses références. N'empêche qu'il ressemble à un mec qui vient d'avaler un kilo de viande avariée, d'un coup. T'as rien contre les travelos, mais tu savais bien que ça ils n'allaient pas le digérer aussi facilement que le reste. « Ouais. Sauf que lui chante super faux, qu'il met des perruques et qu'il bourre son soutif avec des kleenex. » Là clairement, y'a ses deux neurones qui s'entrechoquent. Parce que tu le vois lever les yeux au ciel et se détendre comme un élastique après utilisation. De toute évidence, il vient de comprendre que tu te paies sa tronche. C'est juste qu'il ne mesure pas toute l'étendue de cette prise de conscience. « Qu'est-ce que t'es con ... » pseudo/prénom ma déesse, ma chérie, la plus belle, t'as le choix âge j'ai une canne. t'habites où? dans un placard sinon dans le sud. comment tu as connu le forum? par bazzart. t'en penses quoi? you rock baby ouuuh présence 5/7. - Code:
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<pris>sebastian stan</pris> ♢ <pseudo>reza văcărescu</pseudo>
Dernière édition par Reza Văcărescu le Ven 29 Aoû - 18:40, édité 16 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: reza + super glue. Jeu 28 Aoû - 10:17 | |
| stan j'adore le personnage que tu nous présentes là je t'enverrai sûrement un mp si je trouve une idée de lien ! bienvenue parmi nous |
| | | Victoria-Lynn Connelly
› à brighton depuis le : 27/08/2014 › textos envoyés : 219 › avatar : shay mitchell › crédits : tearsflight tumblr › pseudo : steffie / little-s
| Sujet: Re: reza + super glue. Jeu 28 Aoû - 11:07 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: reza + super glue. Jeu 28 Aoû - 13:41 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | Camilla-Rose Hadley
› à brighton depuis le : 17/07/2014 › textos envoyés : 239 › avatar : lucy perfect hale › crédits : mine (ava) ~ tumblr (sign) › pseudo : Spectrophobia (lottie)
| Sujet: Re: reza + super glue. Ven 29 Aoû - 0:32 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: reza + super glue. Ven 29 Aoû - 0:32 | |
| ton Reza est ouuuuuf, j'adore le personnage bienvenue |
| | | Charlie Peters CRAZY ADMIN ▲ UNWOKEN DREAM
› à brighton depuis le : 28/08/2014 › textos envoyés : 327 › avatar : woodley. › crédits : permanentjoy. › pseudo : starchild/sam
| Sujet: Re: reza + super glue. Ven 29 Aoû - 12:56 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: reza + super glue. Ven 29 Aoû - 14:14 | |
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| | | Trey Sullivan
› à brighton depuis le : 28/08/2014 › textos envoyés : 169 › avatar : bb peters › crédits : lemon tart (avatar) ; nothern lights (signa) › pseudo : blinded in chains
| Sujet: Re: reza + super glue. Ven 29 Aoû - 14:19 | |
| oh, stan. j'aime beaucoup le début de ta présentation, hâte de lire la suite ! bienvenue. |
| | | Invité Invité
| | | | Charlie Peters CRAZY ADMIN ▲ UNWOKEN DREAM
› à brighton depuis le : 28/08/2014 › textos envoyés : 327 › avatar : woodley. › crédits : permanentjoy. › pseudo : starchild/sam
| Sujet: Re: reza + super glue. Ven 29 Aoû - 16:15 | |
| - Reza Văcărescu a écrit:
Charlie ; merci joulie demoiselle, le lien se sera avec GRAND plaisir J'aime trop ton prénom, puis félicitations pour ta promotion (même si on sait tous que t'es passée sous l'bureau ).
:héhé: merci babe bah écoutes faut ce qu'il faut :héhé: |
| | | Invité Invité
| | | | Charlie Peters CRAZY ADMIN ▲ UNWOKEN DREAM
› à brighton depuis le : 28/08/2014 › textos envoyés : 327 › avatar : woodley. › crédits : permanentjoy. › pseudo : starchild/sam
| Sujet: Re: reza + super glue. Ven 29 Aoû - 18:55 | |
| salut ma déesse, ma chérie, la plus belle (bon ok ) ralalalaaaa mais comment j'ai dévoré ta fiche quoi, genre un roman trop bien je kiffe ta façon d'écrire j'adore le perso et la référence à Fight Club bref c'est parfait ! je te valide avec graaand plaisir je vais réfléchir à un lien :héhé: bon jeu parmi nous |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: reza + super glue. Ven 29 Aoû - 19:04 | |
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| | | Charlie Peters CRAZY ADMIN ▲ UNWOKEN DREAM
› à brighton depuis le : 28/08/2014 › textos envoyés : 327 › avatar : woodley. › crédits : permanentjoy. › pseudo : starchild/sam
| Sujet: Re: reza + super glue. Ven 29 Aoû - 19:31 | |
| :héhé: je peux le faire longtemps godness :héhé: bah écoutes c'est la vérité je te mpotte ce soir ou demain suivant quand je rentre, je suis de bay-siting ce soir (la fille qui garde 4 gosses la semaine et va garder le gosse de la voisine le vendredi soir la maso bref jeracontemalife.) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: reza + super glue. Ven 29 Aoû - 19:39 | |
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| | | Charlie Peters CRAZY ADMIN ▲ UNWOKEN DREAM
› à brighton depuis le : 28/08/2014 › textos envoyés : 327 › avatar : woodley. › crédits : permanentjoy. › pseudo : starchild/sam
| Sujet: Re: reza + super glue. Ven 29 Aoû - 19:46 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: reza + super glue. Ven 29 Aoû - 20:09 | |
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| | | Charlie Peters CRAZY ADMIN ▲ UNWOKEN DREAM
› à brighton depuis le : 28/08/2014 › textos envoyés : 327 › avatar : woodley. › crédits : permanentjoy. › pseudo : starchild/sam
| Sujet: Re: reza + super glue. Ven 29 Aoû - 20:16 | |
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| Sujet: Re: reza + super glue. | |
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