La sonnette de l'appartement retentit. Putain, Edgar, Tu fais chier!, marmonne-t-il alors qu'il était toujours dans la douche. Il en sortit, s'entortilla dans une serviette nu comme un vert alors qu'il était encore souillé d'eau. Il enjamba un tas de fringues qui traînaient par ci par là dans sa chambre afin de traverser son appartement avant d'atteindre la porte. En l''ouvrant et savant pertinemment que c'était lui, il regagna sa chambre voulant terminer ce qu'il était entrain de faire. Tu ne pouvais pas arriver au meilleur moment, dit-il décontenancé. Jusqu'à qu'il entendit des talons claquait sur le parquet, il resta étonné levant les yeux au ciel. Il comprit que ce n'était finalement pas Edgar. Tu as raison, je suis à l'heure!, dit l'inconnue en talons hauts regardant Truman de dos irrésistible. Le claquement des talons continua effrayamment, puis, sentit une main glissée le long de son torse. il repoussa sa main. Merde. Qu'est-ce que tu fous ici ? dit-il en découvrant enfin l'origine de ces claquements. Ce visage, si familier. Truman le connaissait bien. Il reconnaissait chaque pixels de son visage. Son nez, ses yeux... sa bouche. Elle était là. Une bouche en cœur, rosée qu'il avait carrément envie d'embrasser une fois de plus. Il se retient. J'ai quitté mon mari. Pour toi.. Il raccompagne la douce en l'interrompant baragouinant dans sa barbe pou éviter tout récidive de la jeune femme. Il n'avait aucune envie de discuter. Il ne voulait plus se prendre la tête avec ça. Il n'était plus l'enfant qu'il était. Du moins, lui, il y croyait. Il la poussa à l'extérieur de l'appartement. Alors qu'il se croyait seul. La voix l'interpella de nouveau. De dos, Truman sursauta lorsque la porte atteint le mur. Donc.. Tu couches avec moi et je devrais me taire et t'oublier. Tu penses que je suis une fille facile hors tu ne sais rien. De moi ou d'autres choses. Je te rappelle que c'est toi. Tous est de ta faute!, dit-elle affirmée, à bout de nerfs le coinçant contre un mur. Véritablement oui, répondit-il fermement. Il la regardait dans les yeux sans démentir. Il savait qu'il avait ruiné sa vie. Mais bien sûr, il n'en était pas entièrement la cause. De ce fait, on fait pas l'amour à soi-même mais bien à une autre personne. Et si il se rappelle bien, elle n'était pas contre non plus. Non. Je ne suis pas d'accord sur ce que tu viens de dire, continua-t-il sûr de lui. A cet instant, elle le détestait. Il le savait toujours. Toutes les filles avec qui il couche le déteste. Il commença à lui susurrer des bisous dans le cou tenant entre ses mains sa tête en se rappelant les moindres gestes qu'il avait pu faire deux ans plutôt. Il la contrôlait. Elle était tout à lui. Elle s'était tue et c'était franchement plus plaisant pour lui. Elle frémissait à chacun de ses baisers. Tu te souviens?, dit-il à son oreille. Ainsi, ils échangèrent un long baiser.